Saint Marc

Journée Mondiale du paludisme

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Journée Mondiale du paludisme

Le partenariat "Faire reculer le paludisme" a été créé en 1998. Il fédère les efforts de l'OMS, de l'UNICEF, de la Banque mondiale, du PNUD et d'autres partenaires dans la lutte contre le paludisme. Ils sont à l’origine de cette journée pour lancer un appel aux laboratoires pharmaceutiques et aux pays donateurs afin qu'ils soutiennent l'initiative visant à rendre disponible un nouveau médicament qui sauverait la vie chaque année de centaines de millions de personnes touchées par cette maladie.

L'UNICEF entend s'appuyer sur son réseau d'approvisionnement mondial pour mener le combat mondial en vue de réduire la mortalité due au paludisme.

Qu'est-ce que le paludisme ?

Le paludisme est une maladie parasitaire potentiellement mortelle transmise par des moustiques. On pensait à l'origine que cette maladie provenait des zones marécageuses, d'où le nom de paludisme dérivé du mot ancien 'palud', marais. En 1880, les scientifiques ont découvert la véritable cause du paludisme, un parasite unicellulaire appelé plasmodium. Ils ont ensuite découvert que le parasite était transmis d'une personne à une autre par les piqûres d'un moustique Anophèle femelle, qui a besoin de sang pour nourrir ses oeufs.

Le paludisme en chiffres

Chaque année 300 millions de personnes sont atteintes du paludisme et tue plus de 3000 personnes par jour, en Afrique subsaharienne. Le taux de mortalité dû au paludisme est d'au moins 85% en Afrique, de 8% en Asie du Sud-est, de 5% dans l'Est de la Méditerranée et de 1% dans l'Ouest du Pacifique. Actuellement, environ 40% de la population mondiale habitants des pays les plus pauvres du monde pour la plupart sont exposés au paludisme.

Le paludisme, une maladie transmise par un moustique, est responsable de plus d'1 million de décès d'enfants par an - la plupart d'entre eux ayant moins de cinq ans. Quatre-vingt-dix pour cent des décès surviennent en Afrique, au sud du Sahara. Le paludisme est la première cause de mortalité infantile en Afrique. Sur les dizaines de millions qui survivent à cette maladie, un bon nombre sont handicapés physiquement et mentalement. Le paludisme tue un enfant africain toutes les 30 secondes.
Si les secteurs privé et public collaborent efficacement, nous pourrons rapidement réorganiser le marché des médicaments antipaludiques et faire d'énormes progrès dans la lutte pour faire reculer cette maladie.

Les actions de l’UNICEF

UNICEF et ses partenaires travaillent avec les plus gros fabricants du monde afin de développer la production de médicaments de grande qualité, de telle sorte que chaque enfant et chaque communauté ayant besoin de ces médicaments puissent les obtenir rapidement. L'UNICEF lance également un appel aux pays donateurs pour qu'ils aident les pays où le paludisme est endémique à effectuer le paiement des nouveaux médicaments

Outre son combat pour améliorer l'accès aux médicaments, l'UNICEF soutient les programmes de lutte contre le paludisme dans plus de 30 pays d'Afrique. En plus des médicaments antipaludiques, l'UNICEF a fourni l'an dernier près de 5 millions de moustiquaires, ainsi que des insecticides utilisés pour imprégner les moustiquaires, pour une valeur totale d'environ 17 millions de dollars EU. En empêchant le moustique de piquer et en tuant le moustique porteur de paludisme, la moustiquaire imprégnée d'insecticide peut diminuer les cas de contamination de façon spectaculaire - et les décès.

L'UNICEF apporte également son soutien aux programmes d'éducation des communautés afin d'améliorer les connaissances locales en matière de prévention du paludisme et l'usage approprié des moustiquaires traitées. Les programmes enseignent également la façon d'identifier les symptômes de cette maladie et l'importance d'un traitement rapide. Ces deux éléments sont essentiels dans la lutte contre le paludisme, qui frappe souvent tout au long de l'année et peut être confondu avec d'autres maladies.

2008, mondialisation

Depuis 2008, la journée africaine du paludisme est devenue journée mondiale du paludisme. Comme quoi, la mondialisation...

Contributions

ADECOSanté contribution publiée le 07 février 2018 à 22:38

L'Association Development Communautaire et Santé (ADCS) s'investit dans la lutte contre le paludisme et s'appuie particulièrement sur l'utilisation de la moustiquaire imprégnée comme moyen physique le plus efficace.
Nous avons suggeré en présence de RBM, de l'OMS et du ministère de la santé de refléchir sur l'opportunité de confectionner un modèle de MILDA Communautaire (4 ou 5 places) pour les grandes familles où les grands parents dorment parfois avec quelques petits enfants.

Un site à visiter :

Kyrandiane contribution publiée le 25 avril 2012 à 13:58

J'ai été une des première à crier quand on a interdit l'usage du DDT (Dichlorodiphényltrichloroéthane). Mais voilà, tous les gens ont crié "au loup" contre l'usage de ce produit et il a été interdit.

On ne cherche pas les tenants et les aboutissants, on prend des mesures extrémistes. En Inde et dans certains pays d'Afrique, ce produit était utilisé pour nettoyer les habitations : exit les anophèles (moustiques qui transmettent le palu).

On aurait pu se contenter de l'interdire dans les cultures et continuer de l'utiliser pour protéger les populations... on a préferé la solution extrême.

Mais ce sont les mêmes qui vont cotiser pour la recherche vaccin contre le HIV et qui vont rouspéter contre les effets retours des vaccins !

Un site à visiter :

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