J'ai testé le jeûne intermittent pendant 7 jours : voici mon bilan détaillé
Ballonnements, digestion difficile, ventre gonflé... Comme beaucoup, j'ai longtemps souffert de troubles digestifs, amplifiés par le stress et une alimentation souvent prise sur le pouce. Jusqu'à ce que je décide de tester le jeûne intermittent ! Retour sur mon expérience de 7 jours selon la méthode 16/8, la plus populaire et accessible.
Qu'est-ce que le jeûne intermittent 16/8 ?
Le principe est simple : on alterne chaque jour une phase de jeûne de 16h et une phase d'alimentation de 8h, pendant laquelle on consomme tous ses repas. Concrètement, cela revient souvent à sauter le petit-déjeuner et à ne manger que sur une plage horaire réduite, par exemple de 12h à 20h.
L'intérêt ? Mettre le système digestif au repos pendant une plus longue période, pour lui permettre de mieux fonctionner ensuite. Le jeûne intermittent est aussi réputé pour ses bienfaits sur la perte de poids, la sensibilité à l'insuline ou encore la santé cardiovasculaire.
Mon protocole jeûne intermittent sur 7 jours
Pendant une semaine, j'ai donc suivi le rythme suivant, adapté à mon mode de vie :
- Jeûne de 16h : de 20h (fin du dîner) au lendemain 12h. Seules boissons autorisées : eau, thé, café, tisane sans sucre.
- Phase d'alimentation de 8h : de 12h à 20h, avec au menu un déjeuner complet, un goûter (si faim) et un dîner. Pas de restriction particulière, j'ai mangé équilibré mais sans me priver.
L'objectif : observer les effets sur mes sensations de faim et de satiété, ma digestion, mon ventre et mon énergie au quotidien. Le tout sans brusquer mon corps, en l'écoutant.
Mon bilan après 7 jours de jeûne 16/8
Dès les premiers jours, j'ai été surprise de constater à quel point sauter le petit-déjeuner a été facile. Moi qui pensais avoir une faim de loup, j'ai en réalité très bien tenu jusqu'au déjeuner, en m'hydratant bien. Mon ventre était même ultra plat chaque matin au réveil, une sensation oubliée !
Progressivement, j'ai aussi noté :
- Une digestion nettement facilitée : plus de ballonnements ni de lourdeurs, même après un repas copieux
- Une meilleure écoute de mes sensations alimentaires : j'ai petit à petit réappris à manger en fonction de ma faim et non par habitude
- Des repas pris dans le calme, en prenant le temps de bien mâcher : un vrai métronome pour ralentir !
- Un ventre plus plat et une sensation de légèreté globale, sans avoir spécialement modifié mon alimentation
Bref, le jeûne intermittent a non seulement aidé à apaiser ma digestion, mais il a aussi changé mon rapport à l'alimentation. Je mange désormais de façon plus intuitive, en me connectant vraiment à mon corps. Un cercle vertueux !
Mes conseils de nutritionniste pour bien commencer le jeûne 16/8
Attention, le jeûne intermittent ne convient pas à tous : femmes enceintes, ados, personnes âgées, diabétiques... En cas de doute, demandez l'avis de votre médecin. Voici quelques conseils pour vivre au mieux votre expérience :
- Débutez progressivement, en réduisant peu à peu votre fenêtre d'alimentation jusqu'à atteindre les 8h.
- Hydratez-vous régulièrement pendant le jeûne, pour éviter maux de tête et fatigue. Tisanes, bouillons et eau citronnée sont vos alliés !
- Privilégiez des repas équilibrés et rassasiants (protéines, fibres, bons gras...), sans pour autant manger double !
- Écoutez-vous : si la faim est trop forte, écourtez un peu votre jeûne. Le corps a parfois besoin de temps pour s'adapter à ce nouveau rythme.
Une règle d'or : ne vous forcez pas ! Le jeûne doit rester un allié bienveillant, pas une contrainte. En l'adaptant à votre rythme, il peut devenir un précieux outil bien-être sur le long terme.
Nos réponses à vos questions sur le jeûne intermittent 16/8
Puis-je boire pendant ma phase de jeûne ?
Oui, et c'est même recommandé ! Eau plate ou pétillante, thés et tisanes non sucrés, café noir... Hydratez-vous régulièrement pour favoriser la détox et limiter les fringales. Les boissons non caloriques ne rompent pas le jeûne.
Vais-je perdre du muscle en jeûnant ?
Non, car la phase de jeûne est courte (16h max) et suivie d'une phase d'alimentation reconstituant les réserves. Tant que vos repas couvrent vos besoins, notamment en protéines, vous ne perdrez pas de masse musculaire. Une activité physique adaptée peut même vous aider à en développer !
Le jeûne 16/8 fait-il vraiment maigrir ?
En réduisant mécaniquement votre fenêtre d'alimentation, vous limitez le grignotage et les calories superflues. De plus, le jeûne intermittent favorise la lipolyse, donc la perte de gras. Cependant, pour maigrir durablement, veillez à ne pas compenser par des repas trop riches en dehors du jeûne. Mangez équilibré, bougez... La clé reste un mode de vie sain au global !