Ce qui se passe vraiment dans votre organisme pendant une infection
Lorsque vous tombez malade, c'est comme si votre corps devenait un pays en guerre. Votre système immunitaire mobilise toutes ses défenses pour combattre l'envahisseur, que ce soit un virus, une bactérie ou un autre pathogène.
Cette lutte acharnée est très énergivore pour l'organisme. Produire des millions d'anticorps chaque seconde et activer des milliards de protéines immunitaires nécessite énormément de ressources. Votre corps va même jusqu'à sacrifier vos muscles pour fournir les acides aminés nécessaires à cette guerre !
Fièvre, fatigue, perte d'appétit : les symptômes d'une économie de guerre
Quand la fièvre s'installe, votre métabolisme s'emballe. Vos cellules travaillent plus vite et plus fort, ce qui stresse les envahisseurs mais consomme beaucoup de calories. Votre digestion est ralentie car l'énergie est redirigée vers les défenses immunitaires. Vous vous sentez fatigué, sans appétit, parfois anxieux ou déprimé. C'est ce qu'on appelle le "comportement de maladie", une façon pour votre cerveau de donner la priorité absolue à la lutte contre l'infection, quitte à négliger le reste.
Neutrophiles kamikazes et dommages collatéraux
Vos neutrophiles sont comme des "chimpanzés fous avec des mitraillettes" selon le document. Ces globules blancs déversent des produits chimiques toxiques sur les envahisseurs pour les détruire, quitte à endommager aussi vos propres cellules au passage.
Les microbes eux-mêmes libèrent des toxines nocives. Résultat : une infection sérieuse laisse de nombreuses minuscules plaies et trous dans vos organes, qui se referment ensuite grâce à du collagène. Comme les cicatrices sur la peau, ces "patches" de collagène ne sont pas aussi fonctionnels que le tissu d'origine. Chaque maladie grave peut ainsi laisser de petites séquelles permanentes sur vos poumons, votre cœur, votre foie...
Survivre à une maladie, un pari risqué mais utile
L'idée reçue selon laquelle "Ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort" n'est pas toujours vraie. On ne sait jamais à l'avance comment notre système immunitaire individuel va réagir face à une maladie donnée. C'est un pari risqué à chaque fois.
Certains survivent à Ebola, d'autres meurent d'une simple grippe. Mais il y a un avantage certain à guérir d'une infection : votre corps produit des cellules mémoire qui vous protégeront spécifiquement contre ce pathogène si vous le rencontrez à nouveau. C'est un entraînement naturel de votre système immunitaire, avec de vrais risques.
Les vaccins, un "dojo" sans danger pour muscler vos défenses
Heureusement, les vaccins permettent de mimer une infection pour créer ces fameuses cellules mémoire, mais sans les dangers et les dommages d'une vraie maladie. C'est comme un "dojo où l'on s'entraîne avec des armes en papier" par rapport au "dojo de la nature où les armes sont réelles".
Bien sûr, les vaccins ne sont pas parfaits et peuvent parfois déclencher des effets secondaires pendant quelques jours. Mais ces désagréments n'ont rien à voir avec les cicatrices et séquelles potentielles des infections naturelles. De plus, l'immunité vaccinale est souvent plus efficace car mieux ciblée.
S'en remettre aux incroyables progrès de la médecine et des vaccins
L'humanité a fait des progrès immenses dans sa lutte contre les maladies. En attendant un hypothétique monde où toutes les infections seraient vaincues, il est primordial de prendre soin de sa santé et de faire confiance aux incroyables avancées médicales comme les vaccins. Notre corps et notre "moi futur" nous en seront reconnaissants !