Ces 5 aliments font chuter drastiquement votre testostérone au quotidien
Après avoir parlé des aliments qui boostent naturellement la testostérone, penchons-nous aujourd'hui sur ceux qui peuvent au contraire la faire chuter. Certains choix alimentaires peuvent en effet avoir un impact négatif sur la production de cette hormone masculine essentielle. Découvrez les 6 principaux aliments à éviter ou limiter pour préserver votre taux de testostérone.
Manger en excès, l'ennemi numéro un de la testostérone
L'obésité est l'un des principaux facteurs de risque de baisse de testostérone. Manger plus que ce dont votre corps a besoin entraîne une prise de poids néfaste pour la production hormonale. Perdre du poids si nécessaire est l'une des meilleures choses à faire pour votre santé globale et votre taux de testostérone. Pas besoin de régime drastique, il suffit simplement de créer un déficit calorique modéré sur le long terme.
Trouvez votre poids de forme idéal et maintenez-le pour optimiser naturellement votre production de testostérone.
Une restriction calorique trop sévère ou prolongée
À l'inverse, un régime trop restrictif peut aussi nuire à la production de testostérone. Une perte de poids initiale peut certes améliorer le statut hormonal, mais maintenir un déficit calorique sévère sur le long terme finit par stresser l'organisme.
Cela entraîne une baisse de la production d'hormones sexuelles. Veillez à ne pas descendre en dessous de votre poids de forme et faites des pauses régulières dans votre régime pour permettre à votre corps de se réguler. Un déficit modéré de 300-500 calories par jour est suffisant pour perdre du poids sainement.
Les huiles végétales riches en oméga-6
Les huiles de tournesol, maïs ou soja sont très riches en acides gras oméga-6 pro-inflammatoires. Un excès d'oméga-6 par rapport aux oméga-3 favorise l'inflammation et perturbe la production hormonale. De plus, ces huiles s'oxydent facilement, générant des composés toxiques pour l'organisme.
Privilégiez plutôt les graisses animales et les huiles d'olive ou d'avocat. Les graisses saturées et mono-insaturées sont plus stables et bénéfiques pour la testostérone. Veillez aussi à rééquilibrer votre ratio oméga-6/oméga-3 en consommant plus de poissons gras.
L'avoine et son bêta-glucane
L'avoine contient beaucoup de bêta-glucane, une fibre qui inhibe la production de cholestérol hépatique. Or le cholestérol est le précurseur des hormones stéroïdiennes comme la testostérone. Des études ont montré que le bêta-glucane pouvait réduire les niveaux de testostérone et de DHT.
Bien que l'avoine ait des bienfaits nutritionnels, il est préférable de ne pas en faire un aliment de base quotidien si vous cherchez à optimiser votre taux de testostérone. Variez vos sources de glucides complexes.
Le blé et le gluten
Le gluten présent dans le blé peut provoquer une réponse inflammatoire, même chez les personnes non-cœliaques. Cette inflammation perturbe l'axe hormonal et augmente la prolactine, ce qui nuit à la production de testostérone. Le gluten semble aussi inhiber la conversion de la testostérone en DHT, sa forme la plus active. Même si vous n'êtes pas intolérant, il peut être bénéfique de réduire votre consommation de blé et autres céréales contenant du gluten pour préserver votre santé hormonale.
Le riz brun et autres céréales complètes
Le son des céréales complètes contient des composés qui inhibent l'enzyme 5-alpha réductase, empêchant la conversion de la testostérone en DHT. De plus, les céréales sont riches en acide phytique et lectines qui peuvent perturber l'absorption de minéraux essentiels à la production de testostérone. Bien que nutritives, les céréales complètes ne sont pas idéales pour optimiser la testostérone. Privilégiez le riz blanc et d'autres sources de glucides comme les patates douces ou les fruits.