Euro 2024 - Groupe F : Pronostic, Favoris, Analyse complète | Portugal, Turquie, Géorgie, République tchèque

Groupe F Euro 2024 : Le Portugal grandissime favori, la Turquie et la République tchèque en embuscade

Finaliste de l'Euro 2004 et vainqueur en 2016, le Portugal arrive en Allemagne avec un statut de grandissime favori, porté par un effectif cinq étoiles et un Cristiano Ronaldo revanchard. Mais dans ce groupe F homogène et indécis, la prudence reste de mise pour la Seleção. La Turquie, portée par sa jeune garde talentueuse, débarque sans complexe avec l'ambition de jouer les trouble-fêtes. La République tchèque de Patrik Schick, elle, reste un candidat sérieux à la qualification malgré des performances en demi-teinte. Sans oublier la surprenante Géorgie, novice à ce niveau mais capable de déjouer les pronostics grâce à ses individualités comme Kvaratskhelia. Dans cet article, nous vous proposons un décryptage complet des forces en présence, ainsi que nos pronostics sur ce groupe F qui promet du spectacle et du suspense. Alors, le Portugal assumera-t-il son statut ou se fera-t-il piéger d'entrée ? Réponse dans un mois...

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Le Portugal, l'armada offensive qui vise la victoire finale

Vainqueur de l'Euro 2016 et finaliste de l'édition 2004 à domicile, le Portugal fait figure de grandissime favori pour soulever le trophée le 14 juillet prochain à Berlin. Emmenée par un Cristiano Ronaldo insatiable et portée par une attaque de feu, la Seleção das Quinas rêve d'un doublé historique, 8 ans après son sacre contre la France. Dans un groupe F à sa portée, les hommes de Roberto Martinez visent la première place et un tableau favorable en phase à élimination directe. Attention au rouleau compresseur portugais !

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Une qualification record et des certitudes

Placé dans un groupe de qualifications abordable avec la Slovaquie, la Bosnie-Herzégovine, l'Islande, le Luxembourg et le Liechtenstein, le Portugal a survolé les débats en réalisant un sans-faute : 10 victoires en autant de matches, 36 buts marqués et seulement 2 encaissés. Un bilan inédit dans l'histoire des éliminatoires de l'Euro ! Malgré le départ de Fernando Santos après le Mondial 2022, remplacé par l'Espagnol Roberto Martinez, la Seleção n'a pas été perturbée, bien au contraire. Les larges succès contre la Bosnie (3-0) et le Luxembourg (6-0) ont prouvé que ce Portugal version Martinez avait de sérieux arguments à faire valoir. La confiance est au beau fixe avant d'attaquer la compétition !

Un effectif cinq étoiles emmené par Cristiano Ronaldo

Rarement une sélection aura présenté un effectif aussi talentueux à un Euro. À tous les postes ou presque, le Portugal dispose de joueurs de classe mondiale. Cela commence bien sûr par Cristiano Ronaldo, capitaine et taulier de la Seleção depuis près de 20 ans. À 39 ans, le meilleur buteur de l'histoire de la compétition (14 buts) disputera son 6e Euro consécutif, un record. Malgré une saison en demi-teinte à Al-Nassr, "CR7" reste un poison pour les défenses par son sens du but et son leadership. Il sera entouré par une armada offensive impressionnante : Bruno Fernandes, Bernardo Silva, João Félix, Rafael Leão... Un réservoir de talents unique qui fait saliver l'Europe du foot. Au milieu, le triangle William Carvalho - Rúben Neves - Vitinha apporte de l'impact et de la créativité. Derrière, la charnière Rúben Dias - Danilo Pereira fait office de garantie. Seul bémol : les latéraux João Cancelo et Nuno Mendes, certes talentueux, peuvent parfois se montrer fébriles défensivement. Un détail au vu de la force de frappe offensive des Portugais !

Les 26 guerriers de la Seleção

Gardiens : Diogo Costa, Rui Patrício, José Sá Défenseurs : João Cancelo, Nuno Mendes, Danilo Pereira, Rúben Dias, António Silva, Pepe, Raphaël Guerreiro, Diogo Dalot Milieux : Rúben Neves, João Palhinha, William Carvalho, Bruno Fernandes, Vitinha, Otávio, João Mário, Matheus Nunes Attaquants : Cristiano Ronaldo, João Félix, Rafael Leão, Bernardo Silva, Gonçalo Ramos, André Silva, Diogo Jota

Bruno Fernandes, le maître à jouer

Auteur d'une saison exceptionnelle avec Manchester United, qu'il a largement contribué à qualifier pour la prochaine Ligue des Champions, Bruno Fernandes arrive à l'Euro au sommet de son art. Véritable plaque tournante du jeu portugais, le milieu de terrain de 28 ans est devenu indispensable par sa vista, sa qualité de passe et son abattage des deux côtés du terrain. Déjà 15 buts et 12 passes décisives en 59 sélections, "BF" sera le meneur de jeu de cette Seleção new-look. Son entente avec Cristiano Ronaldo et Bernardo Silva peut faire des ravages. S'il est dans un grand soir, le Portugal peut aller au bout !

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Rafael Leão, l'atout vitesse

Révélation de la saison avec l'AC Milan, qu'il a grandement contribué à mener vers le titre de champion d'Italie, Rafael Leão est devenu en quelques mois l'un des attaquants les plus courtisés d'Europe. Doté d'une pointe de vitesse phénoménale et d'une aisance technique au-dessus de la moyenne, l'ailier de 23 ans a franchi un cap cette année, comme en témoignent ses 14 buts et 12 passes décisives toutes compétitions confondues. Déjà 3 réalisations en 16 capes avec la Seleção, Leão sera l'un des atouts offensifs majeurs du Portugal par sa capacité à prendre la profondeur et à créer des décalages. Son association avec João Félix promet des étincelles !

Un groupe F à sa portée

Placé dans le groupe F en compagnie de la France, de l'Allemagne et de la Hongrie, le Portugal fait figure d'épouvantail. Malgré la présence de deux autres cadors du foot européen, la bande à Cristiano Ronaldo visera clairement la première place, synonyme d'un tableau plus abordable en phase à élimination directe. Le choc d'entrée face à la Mannschaft le 18 juin s'annonce déjà crucial et permettra de jauger le niveau des Portugais d'entrée. Les deux autres rencontres, contre la Hongrie le 22 juin et la France le 26 juin, seront également des finales avant l'heure. Mais avec son armada offensive, le Portugal a clairement les armes pour terminer en tête de cette poule relevée.

Calendrier des matchs

Portugal - Turquie, le 18 juin à 21h (M6) Portugal - Géorgie, le 22 juin à 18h (BeIN Sports 1) République tchèque - Portugal, le 26 juin à 21h (TF1)

Objectif victoire finale

Finaliste malheureux à domicile en 2004, vainqueur surprise en 2016, le Portugal ne se cache plus : l'objectif est de soulever le trophée le 14 juillet à Berlin. Avec son effectif cinq étoiles et son statut de champion d'Europe en titre, la Seleção fait logiquement partie des grandissimes favoris de cet Euro 2024. Si la concurrence s'annonce féroce avec la France, l'Angleterre, l'Espagne ou encore l'Allemagne à domicile, les hommes de Roberto Martinez ont les armes pour aller au bout. À condition que Cristiano Ronaldo soit à 100%, que Bruno Fernandes et Bernardo Silva soient à leur meilleur niveau et que la défense fasse preuve de solidité dans les grands rendez-vous. Un Euro se gagne aussi sur des détails et de la réussite, mais une chose est sûre : ce Portugal-là a faim, très faim. Et il ne se contentera pas des miettes. Ses 26 guerriers sont prêts à en découdre pour ramener une deuxième étoile sur le maillot de la Seleção. Que le spectacle commence !

La Turquie, l'outsider qui rêve de grandeur

Absente du dernier Euro, la Turquie revient par la grande porte avec une jeune génération talentueuse et ambitieuse. Emmenés par le prodige Arda Güler et le revanchard Hakan Çalhanoğlu, les Ay-Yıldızlılar comptent bien jouer les trouble-fêtes dans un groupe F relevé. Et pourquoi pas rééditer l'exploit de 2008 et sa demi-finale. Sous les ordres de l'exigeant Stefan Kuntz, cette équipe a les armes pour créer la surprise.

Une qualification poussive mais méritée

Placée dans un groupe éliminatoire piégeux avec la Croatie, le Pays de Galles et l'Arménie, la Turquie a souffert pour décrocher son billet pour l'Allemagne. Malgré un départ canon (4 victoires lors des 4 premiers matches), les hommes de Stefan Kuntz ont connu un trou d'air automnal inquiétant, avec une défaite en Croatie (2-0) et un nul frustrant à domicile contre les Gallois (2-2). Mais grâce à leur succès crucial face aux Croates à Bursa fin mars (2-0), les Turcs ont assuré la 1ère place du groupe devant la Croatie, à la différence de buts. Un ticket pour l'Euro arraché dans la douleur mais ô combien mérité !

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Un savant mélange de jeunesse et d'expérience

La grande force de cette équipe de Turquie, c'est l'éclosion d'une nouvelle génération aussi talentueuse que prometteuse. Incarnée par le milieu offensif du Real Madrid Arda Güler (18 ans) et l'ailier de la Juventus Kenan Yildiz (17 ans), cette jeunesse apporte un vent de fraîcheur et d'insouciance. Un cocktail détonnant lorsqu'il est mixé avec l'expérience de cadres comme Hakan Çalhanoğlu, Cengiz Ünder ou Merih Demiral. Dans un système en 4-2-3-1 qui laisse la part belle à la créativité, la Turquie peut faire mal à n'importe quelle défense. Seul bémol : une certaine fébrilité défensive, comme en témoigne la récente claque reçue en amical contre l'Écosse (6-1). Il faudra resserrer les boulons derrière pour espérer briller.

Les 26 Ay-Yıldızlılar à suivre

Gardiens : Mert Günok, Altay Bayındır, İrfan Can Eğribayat Défenseurs : Zeki Çelik, Mert Müldür, Merih Demiral, Ozan Kabak, Çağlar Söyüncü, Ferdi Kadıoğlu, Eren Elmalı Milieux : Hakan Çalhanoğlu, Orkun Kökçü, Dorukhan Toköz, İrfan Can Kahveci, Salih Özcan, Arda Güler, Kerem Aktürkoğlu, Yunus Akgün, Berat Özdemir, Kenan Yildiz Attaquants : Cengiz Ünder, Enes Ünal, Halil Dervişoğlu, Serdar Dursun, Cenk Tosun, Emrecan Uzunhan

Vidéo du jour

Arda Güler, le joyau de la couronne

Sensation du dernier mercato estival, le milieu offensif formé à Fenerbahçe a rejoint le Real Madrid pour 20 M€, à seulement 18 ans. Un transfert qui en dit long sur le potentiel de ce gaucher élégant et créatif, déjà comparé à Mesut Özil pour son aisance technique. Malgré un temps de jeu réduit pour sa première saison chez les Merengue (14 matches, 1 but), Güler a déjà conquis le cœur des supporters turcs. Avec la sélection, il monte en puissance à chaque sortie et s'affirme comme le dépositaire du jeu. Ses dribbles déroutants, sa qualité de passe et sa maturité dans le jeu en font un joueur à part. S'il est dans un grand soir, la Turquie peut voir très loin dans cet Euro !

Hakan Çalhanoğlu, le maître à jouer

À 29 ans, le meneur de jeu de l'Inter Milan arrive à maturité pour son 4e grand tournoi avec la sélection. Après une saison pleine en club, ponctuée par un titre de champion d'Italie, "Çalha" tentera d'enfin briller avec sa sélection, lui qui était passé à côté lors du dernier Euro (élimination au 1er tour). Véritable chef d'orchestre de l'attaque turque, Çalhanoğlu devra prendre le jeu à son compte et user de sa vista pour mettre sur orbite les flèches Ünder et Yildiz. Ses coups de pied arrêtés et sa frappe de balle en font aussi un atout offensif redoutable. Si la Turquie veut rêver d'exploit, elle aura besoin d'un grand Çalhanoğlu.

Un groupe F relevé mais jouable

Versée dans le groupe F en compagnie du Portugal, de la Géorgie et de la République tchèque, la Turquie n'aura pas la tâche facile pour rallier les 8es de finale. Face à la bande à Cristiano Ronaldo, ultra-favorite de la poule, les Turcs devront réaliser un exploit pour espérer la 1ère place. Plus réaliste, la 2e place qualificative se jouera sans doute face aux Tchèques de Patrik Schick et aux surprenants Géorgiens de Khvicha Kvaratskhelia. Des adversaires à la portée des hommes de Kuntz, à condition de ne pas galvauder les points face à ces "petits". Chaque match ressemblera à une finale dans cette poule très ouverte !

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Calendrier des matchs

Turquie - Géorgie, le 18 juin à 18h (BeIn Sports 1) Turquie - Portugal, le 22 juin à 18h (BeIn Sports 1) République tchèque - Turquie, le 26 juin à 21h (BeIn Sports 1)

Objectif 8es, rêve de quarts

Demi-finaliste surprise de l'Euro 2008, la Turquie espère retrouver ce stade de la compétition, 16 ans après. Dans un groupe F très ouvert derrière l'intouchable Portugal, les Ay-Yıldızlılar ont une vraie carte à jouer pour rallier les 8es de finale, ce qui constituerait déjà une belle performance. Mais portée par l'insouciance de sa jeune garde et le talent de ses individualités, cette équipe peut viser plus haut. Pourquoi pas une qualification en quarts, en profitant d'un tableau clément ? Pour cela, il faudra que les pépites Güler et Yildiz assument leur statut, qu'Hakan Çalhanoğlu retrouve son meilleur niveau et que la défense fasse preuve de plus de sérénité. Un cocktail d'inexpérience et de talent qui peut emmener la Turquie très loin. Ou causer sa perte prématurément. Réponse dans un mois !

La Géorgie, le petit poucet qui veut faire trembler l'Europe

Pour sa première participation à un Euro, la Géorgie débarque en Allemagne sans complexe et avec l'envie de prouver qu'elle a sa place parmi l'élite européenne. Emmenés par le prodige Khvicha Kvaratskhelia et portés par tout un peuple, les hommes de Willy Sagnol rêvent d'un parcours à la grecque, eux qui ont éliminé la sélection hellène en barrages. Dans un groupe F relevé mais ouvert, les Croisés peuvent créer la surprise.

Une qualification historique et méritée

En barrage de la Ligue des Nations, la modeste Géorgie (65e nation au classement FIFA) a réalisé un authentique exploit en éliminant la Grèce, habituée des joutes continentales. Après avoir sorti le Luxembourg en demi-finale (2-0), les Géorgiens ont fait chuter les Grecs aux tirs au but (1-1, 5 t.a.b. à 4), déclenchant des scènes de liesse dans tout le pays. Une première qualification pour un tournoi majeur qui vient récompenser les progrès constants de la sélection depuis l'arrivée sur le banc de Willy Sagnol en 2021. Le Français a su insuffler une identité de jeu séduisante et une mentalité de gagnant à un groupe jusque-là habitué à faire de la figuration.

Kvaratskhelia et une bande de guerriers

L'atout maître de cette équipe de Géorgie, c'est évidemment Khvicha Kvaratskhelia. À 22 ans, l'ailier du Napoli a déjà réalisé plusieurs saisons stratosphériques avec le club italien, qu'il a déjà par le passé mené vers le titre de champion. Il a déjà été aussi élu meilleur joueur de Serie A, "Kvara" est devenu en quelques années l'un des tous meilleurs dribbleurs d'Europe. Avec la sélection, il est attendu comme le sauveur d'une nation qui n'a jamais brillé sur la scène internationale. Mais le danger viendra aussi de son compère d'attaque Giorgi Chakvetadze, des milieux Otar Kiteishvili et Zuriko Davitashvili, sans oublier le gardien Giorgi Mamardashvili, impérial dans les buts de Valence. Dans un système en 3-5-2 qui laisse la part belle aux offensives placées, la Géorgie a des arguments à faire valoir.

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Les 26 Croisés à suivre

Gardiens : Giorgi Mamardashvili, Giorgi Loria, Luka Gugeshashvili Défenseurs : Guram Kashia, Lasha Dvali, Giorgi Gocholeishvili, Jemal Tabidze, Davit Khocholava, Saba Kvirkvelia, Otar Kakabadze Milieux : Nika Kvekveskiri, Saba Lobzhanidze, Giorgi Aburjania, Otar Kiteishvili, Valerian Gvilia, Giorgi Chakvetadze, Zuriko Davitashvili, Luka Matkava, Giorgi Tsitaishvili Attaquants : Khvicha Kvaratskhelia, Giorgi Mikautadze, Budu Zivzivadze, Zuriko Davitashvili, Irakli Azarovi, Giorgi Kvilitaia, Giorgi Guliashvili

Khvicha Kvaratskhelia, le joyau géorgien

Véritable phénomène du football européen, "Kvara" porte sur ses épaules les espoirs de toute une nation. Après avoir affolé les compteurs avec le Napoli (12 buts et 15 passes décisives en Serie A cette saison), l'ailier virevoltant tentera de guider la Géorgie vers les sommets. Son style flamboyant, ses dribbles déroutants et sa vista en font un joueur unique, capable de débloquer une situation sur un éclair de génie. Déjà auteur de 10 buts et 5 passes décisives en 21 sélections, Kvaratskhelia arrive à l'Euro avec le plein de confiance. S'il est dans un grand soir, il peut faire très mal aux défenses adverses et emmener les siens très loin dans la compétition.

Giorgi Mamardashvili, le mur géorgien

Moins médiatique que son coéquipier en attaque, le gardien de Valence sera pourtant un atout précieux dans la quête géorgienne. À 22 ans, "Mama" s'est déjà imposé comme l'un des meilleurs portiers de Liga, ne concédant que 24 buts en 33 matches cette saison. Doté d'excellents réflexes et d'une grande sérénité, il apporte de la stabilité à une défense parfois fébrile. Déjà 21 sélections au compteur, il tentera de maintenir sa cage inviolée le plus longtemps possible, comme lors des barrages contre la Grèce. Si la Géorgie veut créer l'exploit, elle aura besoin d'un grand Mamardashvili.

Un groupe F homogène et indécis

Dans une poule F où le Portugal fait figure d'épouvantail, la Géorgie visera a minima la 3e place synonyme de barrage pour les 8es de finale. Mais dans un groupe très ouvert, les Croisés peuvent rêver d'accrocher la 2e place qualificative, en profitant des confrontations directes face à la Turquie et la République tchèque. Le match d'ouverture contre les Turcs le 18 juin s'annonce crucial. Avant un duel face aux Tchèques le 22 juin qui pourrait déjà être décisif. La Géorgie terminera par un choc face au Portugal le 26 juin, qui aura des airs de finale pour les hommes de Sagnol.

Calendrier des matchs

Turquie - Géorgie, le 18 juin à 18h (BeIn Sports 1) Géorgie - République tchèque, le 22 juin à 15h (BeIn Sports 1) Géorgie - Portugal, le 26 juin à 21h (BeIn Sports 1)

Objectif 8es, rêve de quarts

Pour sa première participation à un Euro, la Géorgie a les armes pour créer la sensation et rallier les 8es de finale. Dans un groupe F très ouvert derrière le Portugal, les Croisés peuvent viser haut s'ils parviennent à s'extirper de la poule. Portée par un Kvaratskhelia des grands soirs et un collectif soudé, cette équipe a les moyens de jouer les trouble-fêtes, à l'image de la Grèce en 2004 ou du Pays de Galles en 2016. Pour cela, il faudra réussir un sans-faute face à la Turquie et la République tchèque, tout en espérant un faux-pas portugais. Un défi immense mais pas insurmontable pour cette équipe joueuse et décomplexée. Si la mayonnaise prend et que la dynamique est positive, un quart de finale n'est pas inenvisageable, même si le tableau s'annonce relevé en phase à élimination directe. Une chose est sûre : la Géorgie ne laissera pas passer sa chance et tentera de marquer l'histoire pour sa première apparition à ce niveau. Ses guerriers sont prêts à en découdre !

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La République tchèque, l'habitué de l'Euro qui veut enfin briller

Qualifiée pour son 7e Euro consécutif, la République tchèque fait figure d'éternel outsider, capable du meilleur comme du pire. Emmenés par le buteur Patrik Schick et le milieu Tomas Soucek, les hommes de Jaroslav Silhavy rêvent de faire mieux que leur quart de finale de l'édition 2021. Dans un groupe F homogène et indécis, les Tchèques ont leur carte à jouer pour rallier les 8es de finale. Mais gare aux excès de confiance...

Une qualification sans saveur mais efficace

Dans un groupe de qualifications à sa portée, avec la Pologne, l'Albanie, la Moldavie et les Îles Féroé, la République tchèque a assuré l'essentiel en terminant à la 2e place derrière les Albanais. Malgré un jeu souvent poussif et des performances en demi-teinte, les Tchèques ont su faire le dos rond dans les moments difficiles, à l'image de leur succès étriqué en Moldavie (1-0). Seule la lourde défaite en Pologne (3-0) est venue ternir un bilan comptable satisfaisant (6 victoires, 3 nuls, 1 défaite). Mais il faudra hausser le curseur dans le jeu pour espérer briller en Allemagne.

Schick et Soucek, les cadres d'un collectif sans génie

L'atout offensif numéro 1 de cette équipe de République tchèque, c'est incontestablement Patrik Schick. Auteur d'une saison pleine avec le Bayer Leverkusen (14 buts en Bundesliga), l'attaquant de 27 ans tentera de marcher sur les traces de Milan Baros, meilleur buteur de l'Euro 2004. Déjà 18 réalisations en 42 sélections, dont un retentissant doublé contre l'Écosse à l'Euro 2021, Schick a les épaules pour porter cette attaque tchèque. Il sera épaulé par le virevoltant Jakub Jankto sur le côté gauche. Au milieu, c'est le colosse Tomas Soucek (1m92) qui règne en maître à la récupération. Malgré une saison difficile à West Ham, le joueur de 28 ans reste un élément essentiel du 4-2-3-1 tchèque. Derrière, la charnière Brabec-Zima devra faire oublier ses récentes prestations fébriles. Le point d'interrogation réside dans les buts, où Tomas Vaclik semble avoir perdu la confiance de Silhavy au profit du jeune Jindrich Stanek.

Les 26 Tchèques à suivre

Gardiens : Jindrich Stanek, Tomas Vaclik, Ales Mandous Défenseurs : Ondrej Celustka, Jakub Brabec, Tomas Kalas, David Zima, Jaroslav Zeleny, Vladimir Coufal, Ales Mateju Milieux : Tomas Soucek, Alex Kral, Michal Sadilek, Antonin Barak, Tomas Holes, Lukas Masopust, Jakub Jankto, Adam Hlozek, Vaclav Cerny Attaquants : Patrik Schick, Adam Hlozek, Jan Kuchta, Tomas Pekhart, Matej Vydra, Milan Skoda

Patrik Schick, l'arme fatale tchèque

Révélé à l'Euro 2021 avec son lob extraordinaire de 45 mètres contre l'Écosse, Patrik Schick est devenu en quelques années le leader d'attaque incontesté de la Reprezentace. Doté d'un physique impressionnant (1m91), l'avant-centre du Bayer Leverkusen allie puissance, technique et sens du but. Déjà auteur de 5 réalisations lors du dernier Euro, il tentera de faire encore mieux cette année et de guider les siens le plus loin possible. Si la République tchèque veut briller, elle aura besoin d'un grand Schick, capable de marquer dans toutes les positions. Son duel à distance avec Cristiano Ronaldo lors de République tchèque - Portugal sera l'un des sommets de cet Euro.

Adam Hlozek, le prodige attendu au tournant

À seulement 20 ans, l'attaquant du Bayer Leverkusen est déjà considéré comme le plus grand espoir du football tchèque. Technique, véloce et créatif, Hlozek a tout du crack en devenir. Malgré un temps de jeu réduit en club cette saison, il a souvent fait la différence quand on a fait appel à lui, comme en témoignent ses 6 buts et 4 passes décisives en Bundesliga. Avec la sélection, il monte en puissance à chaque sortie (3 buts en 19 capes) et s'affirme comme un joker de luxe. Son entente avec Schick et Jankto sera l'une des clés offensives des Tchèques. Si Hlozek confirme son immense potentiel, la République tchèque aura un atout de poids dans sa quête de l'exploit.

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Un groupe F homogène et indécis

Dans une poule F où le Portugal fait figure d'épouvantail, la République tchèque visera a minima la 2e place qualificative pour les 8es de finale. Mais la concurrence s'annonce rude avec la Turquie de Hakan Çalhanoğlu et la surprenante Géorgie de Khvicha Kvaratskhelia. Chaque match ressemblera à une finale pour les Tchèques, qui devront surtout éviter la défaite d'entrée face aux Turcs le 18 juin. Le choc contre le Portugal de Cristiano Ronaldo le 22 juin s'annonce déjà décisif. Avant un dernier match piège face à la Géorgie le 26 juin, qui pourrait faire office de 8e de finale avant l'heure.

Calendrier des matchs

République tchèque - Turquie, le 18 juin à 21h (BeIn Sports 1) Portugal - République tchèque, le 22 juin à 18h (BeIn Sports 1) Géorgie - République tchèque, le 26 juin à 18h (BeIn Sports 1)

Objectif 8es, rêve de quarts

Huitième de finaliste en 2021, la République tchèque espère faire au moins aussi bien cette année. Dans un groupe F très ouvert derrière le Portugal, les hommes de Silhavy ont les armes pour rallier les 8es de finale, ce qui constituerait déjà une belle performance. Mais portée par les buts de Schick et le talent d'Hlozek, cette équipe peut viser plus haut et rêver d'un quart de finale, comme en 2012. Pour cela, il faudra réussir un sans-faute face à la Turquie et la Géorgie, tout en accrochant au moins un point contre le Portugal. Un défi immense mais pas insurmontable pour cette équipe expérimentée et soudée. Si la mayonnaise prend et que la défense retrouve sa solidité, les Tchèques peuvent créer la surprise et s'inviter dans le dernier carré. Une chose est sûre : la Reprezentace ne se contentera pas de faire de la figuration et jouera crânement sa chance, fidèle à ses bonnes habitudes à l'Euro. Ses guerriers sont prêts à en découdre !

Pronostic Groupe F Euro 2024 : Le Portugal vainqueur, la Turquie en 8es

Au vu de la qualité de son effectif et de son expérience, difficile de ne pas voir le Portugal terminer en tête de ce groupe F. Avec leur armada offensive Ronaldo-Fernandes-Leão, les hommes de Fernando Santos visent la première place et un tableau favorable en phase finale. Attention toutefois à ne pas sous-estimer des adversaires plus coriaces qu'il n'y paraît. Derrière, la lutte pour la 2e place qualificative s'annonce indécise et passionnante entre la Turquie, la République tchèque et la Géorgie. Notre pronostic : les jeunes Turcs d'Arda Güler, portés par tout un peuple, arracheront leur billet pour les 8es de finale, au détriment de Tchèques trop irréguliers. La Géorgie de Kvaratskhelia, elle, jouera crânement sa chance pour sa première participation. En attendant, une chose est sûre : avec les chocs Portugal-Turquie le 18 juin, Turquie-République tchèque le 22 juin ou Portugal-Géorgie le 26 juin, tous les ingrédients sont réunis pour vivre des matches spectaculaires et indécis. Dans ce groupe F, chaque point comptera et le moindre faux-pas pourrait coûter cher. Alors, prêt à vibrer ? Rendez-vous le 18 juin pour le début des hostilités !

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