Maladies auto-immunes : le protocole jusqu'à 200 000 UI de vitamine D par jour qui...
Vous craignez une surdose de vitamine D ? Vous pensez peut-être que les doses élevées de cette vitamine essentielle peuvent entraîner une toxicité dangereuse pour l'organisme. Pourtant, de plus en plus d'experts remettent en question cette idée reçue. Et si les symptômes attribués à un excès de vitamine D avaient en réalité une tout autre origine ?
Irritabilité, insomnie, fatigue... et si c'était un manque de magnésium et de vitamine K2 ?
Lorsque l'on évoque une potentielle « toxicité » à la vitamine D, on pense souvent à des symptômes tels que l'irritabilité, l'insomnie, la constipation, la fatigue, les crampes musculaires ou encore les troubles du rythme cardiaque. Mais saviez-vous que ces mêmes symptômes peuvent également être le signe d'une carence en magnésium ou en vitamine K2, deux nutriments essentiels qui agissent en synergie avec la vitamine D ?
En effet, une étude fascinante rapportée par Wikipédia suggère que « certains symptômes de toxicité à la vitamine D pourraient en réalité être dus à une déplétion en vitamine K ». Car la vitamine K2 joue un rôle crucial pour éviter que le calcium, dont l'absorption est stimulée par la vitamine D, ne s'accumule dans les tissus mous de l'organisme. Quant au magnésium, il est indispensable pour prévenir la formation de calculs rénaux, autre symptôme souvent attribué à tort à un excès de vitamine D.
20 fois plus de risque de calculs rénaux chez les sauveteurs en mer : le rôle méconnu de la vitamine K2
Une étude surprenante menée sur des sauveteurs en mer israéliens a mis en lumière les dangers d'une exposition intense au soleil sans apports suffisants en vitamines K2 et en magnésium. Ces sauveteurs, qui synthétisaient pourtant de grandes quantités de vitamine D grâce au soleil, présentaient un risque 20 fois plus élevé de développer des calculs rénaux que la population générale. Un constat qui souligne l'importance de ne pas négliger les co-facteurs de la vitamine D, même lorsqu'on s'expose régulièrement au soleil.
Jusqu'à 200 000 UI par jour : les doses « choc » de vitamine D du protocole Coimbra
Loin des 600 UI quotidiennes recommandées par les autorités sanitaires, certains médecins n'hésitent pas à prescrire des doses « choc » de vitamine D pour traiter diverses pathologies, en particulier les maladies auto-immunes.
C'est le cas du Dr Coimbra, un éminent chercheur brésilien qui utilise des dosages allant de 50 000 à 200 000 UI par jour pour induire des rémissions spectaculaires.
Son secret ? Un suivi rigoureux de l'hormone parathyroïdienne, qui reflète le statut en calcium et en vitamine D de l'organisme, ainsi qu'une supplémentation adaptée en co-facteurs essentiels comme le magnésium, la vitamine K2, le bore, le zinc et la vitamine A.
Alors, faut-il craindre une surdose de vitamine D ? À la lumière de ces données récentes, il semblerait que le véritable danger ne soit pas tant l'excès de cette précieuse vitamine que le manque de ses indispensables co-facteurs. De quoi nous inciter à reconsidérer notre approche de la supplémentation en vitamine D, en veillant toujours à l'associer à une source adéquate de magnésium, de vitamine K2 et d'autres nutriments synergiques.