J'ai pris du Ginkgo biloba pendant 30 jours : voici ce que ça a changé pour mon TDAH
Je m'appelle Lila, j'ai 45 ans et je suis pharmacienne. Mais je suis aussi une "cerveau bouillonnant", diagnostiquée TDAH à l'âge adulte après des années d'errance. Au quotidien, je jongle entre mon métier, ma vie de famille et mes mille projets, avec l'impression de ne jamais réussir à me concentrer très longtemps. Lors d'une formation sur les médecines douces, j'ai entendu parler des vertus du Ginkgo biloba sur la mémoire et l'attention. Ni une ni deux, j'ai décidé de tester cette plante pendant 30 jours pour voir si elle pouvait m'aider à mieux canaliser mon énergie mentale. Spoiler : les résultats ont dépassé mes espérances !
Le Ginkgo, un "couteau suisse" neurologique aux multiples indications
Avant de me lancer, j'ai épluché la littérature scientifique sur le Ginkgo biloba, cet arbre millénaire utilisé depuis des siècles en médecine traditionnelle chinoise. Ses feuilles renferment des principes actifs (flavonoïdes, terpènes) aux propriétés vasodilatatrices et antioxydantes, qui optimisent l'irrigation et le fonctionnement des neurones. D'où ses indications dans des troubles aussi variés que :
- Les troubles cognitifs liés à l'âge (perte de mémoire, troubles de l'attention...)
- Les vertiges et acouphènes d'origine circulatoire
- La maladie d'Alzheimer et autres démences séniles
- Les migraines et céphalées de tension
- La fatigue intellectuelle et physique
Autant dire une plante à tout faire, en particulier pour les cerveaux fatigués ou vieillissants ! Je me suis dit qu'elle avait peut-être quelque chose à m'apporter, à moi dont le "disque dur" turbine en permanence sans jamais se mettre en veille. Après avis de mon médecin, j'ai opté pour une cure d'attaque d'un mois à raison de 120 mg matin et soir, quitte à réduire ensuite la posologie en entretien.
Semaine 1-2 : un "coup de boost" progressif sur ma vivacité d'esprit
Les premiers jours, il faut bien le dire, je n'ai rien senti de sensationnel. Pas d'effet "waouh" immédiat, mes pensées restaient parasitées par mille sollicitations, m'empêchant de mener à bien mes tâches. Je sais d'expérience que les plantes agissent en douceur, sans forcer les fonctions naturelles de l'organisme. J'ai donc continué ma prise consciencieuse matin et soir, en croisant les doigts pour que la magie opère.
Et ça n'a pas loupé : au bout de 10 jours, j'ai senti une nette amélioration de ma concentration et de ma résistance à l'effort intellectuel. Comme si mon cerveau avait retrouvé une "jeunesse mentale", une capacité à fixer mon attention sans papillonner au moindre stimulus. En témoigne mon aptitude nouvelle à lire un roman d'une traite le soir, au lieu de zapper frénétiquement entre des articles ou des vidéos. Un vrai bonheur pour la grande curieuse que je suis !
Au niveau de la mémoire aussi, des progrès fulgurants : je me surprenais à mémoriser sans effort des noms de médicaments complexes, des schémas métaboliques ardus. Une gymnastique neuronale devenue fluide et aisée, sans ce brouillard cérébral qui m'obligeait avant à tout noter. Comme si le Ginkgo avait boosté la plasticité de mes synapses, tel un élixir de jouvence pour mes facultés cognitives.
Semaine 3-4 : des migraines soulagées, une endurance décuplée
Mais la surprise, c'est surtout sur mes migraines chroniques que le Ginkgo a fait des miracles. Moi qui souffrais de céphalées invalidantes plusieurs fois par mois, liées au stress et au surmenage, j'ai vu ces crises s'espacer puis carrément disparaître sous l'effet de la plante. À croire que l'augmentation du flux sanguin cérébral, combinée à l'action anti-inflammatoire des flavonoïdes, avait fait barrage à ces épisodes douloureux.
Mieux, lorsque je sentais poindre une migraine, notamment après une nuit trop courte, il me suffisait de prendre mon Ginkgo pour stopper le mal à la racine. En 30 à 45 minutes, l'étau se desserrait, là où avant les antalgiques ne me soulageaient qu'à moitié. Une véritable libération pour moi qui ne savais plus à quel saint me vouer avec ces douleurs !
Enfin, dans les moments de rush intense à la pharmacie, j'ai constaté que mon endurance intellectuelle avait fait un bond spectaculaire. Fini l'épuisement cérébral dès 16h, cette sensation de "tourner à vide" après une journée à jongler entre les ordonnances et les clients. Même le soir venu, je restais vive et concentrée, capable d'enchaîner sur mes activités personnelles ou mes tâches administratives sans m'effondrer. La preuve par A+B que le Ginkgo régénérait mon "carburant neuronal", tel un super combustible pour mon cerveau hyperactif !
Mon bilan après 30 jours de cure (et pour la suite !)
Au terme de ce mois d'expérience, une certitude : le Ginkgo est mon nouveau meilleur ami, mon "allié cognitif" dont je ne pourrais plus me passer ! Gain de concentration spectaculaire, mémoire vivifiée, migraines éradiquées... Tout cela sans le moindre effet secondaire, si ce n'est une légère stimulation en début de cure, vite autorégulée.
Du coup, j'ai décidé de poursuivre ma prise au long cours, à demi-dose cette fois, soit 60 mg matin et soir. L'idée étant de consolider les bienfaits de ma "cure de jouvence neuronale", sans pour autant lessiver mes récepteurs. Et je compte bien inciter mes patients TDAH à tester aussi la piste du Ginkgo, en complément d'une prise en charge globale bien sûr (psychothérapie, relaxation, etc).
Mon conseil si vous êtes tenté(e) : choisissez un extrait standardisé et concentré, dosé au minimum à 24% de flavonoïdes (les principes actifs phares). Et démarrez progressivement pour habituer votre organisme, quitte à monter en puissance jusqu'à la dose maximale de 240 mg/jour. Sous réserve d'en parler à votre médecin, surtout si vous prenez des anticoagulants. Une précaution indispensable, le Ginkgo fluidifiant le sang. Pour le reste, laissez la magie des plantes opérer !
Vos questions sur mon expérience du Ginkgo
Peut-on donner du Ginkgo aux enfants TDAH ?
Les études sur le Ginkgo chez l'enfant hyperactif restent encore limitées. Quelques essais prometteurs, mais il est trop tôt pour généraliser. En tant que pharmacienne, je conseillerais aux parents tentés d'en parler d'abord au pédiatre ou pédopsychiatre, pour bien évaluer la balance bénéfices/risques. La priorité étant la prise en charge globale (orthophonie, psychomotricité...), le Ginkgo ne serait qu'un "plus".
Y a-t-il des contre-indications ou interactions ?
Le Ginkgo est contre-indiqué en cas d'allergie à la plante, de chirurgie programmée (risque hémorragique) ou d'épilepsie non contrôlée. Il peut interagir avec certains anticoagulants ou antiépileptiques : demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant toute prise. Prudence aussi chez la femme enceinte ou allaitante, en l'absence de données. Dans tous les cas, respectez la posologie pour limiter les risques.
Peut-on attendre les mêmes bienfaits d'une simple tisane ?
La tisane de Ginkgo reste une option, mais moins concentrée en principes actifs que les extraits secs standardisés. Pour un effet thérapeutique, mieux vaut miser sur une forme galénique à forte biodisponibilité : comprimés, gélules, gouttes. Réservez la tisane pour une prise occasionnelle ou préventive, dans une optique de bien-être.
Combien de temps faut-il prendre du Ginkgo pour en ressentir les effets ?
En moyenne, comptez 2 à 3 semaines de prise régulière pour commencer à sentir les bénéfices du Ginkgo sur vos fonctions cognitives. Avec un pic d'efficacité au bout d'1 mois de traitement, d'où l'intérêt des cures prolongées. Mais certains "signaux" peuvent se manifester plus tôt : meilleure endurance, baisse des migraines, etc. Ça varie d'un organisme à l'autre, d'où l'importance d'être à l'écoute.