7 erreurs qui détruisent vos genoux après 50 ans (à éviter d'urgence !)
Les problèmes de genoux sont un fléau pour de nombreuses personnes, en particulier après 50 ans. Pourtant, beaucoup ignorent que certaines habitudes quotidiennes peuvent gravement endommager leurs articulations. Dans une vidéo, Will Harlow, physiothérapeute spécialisé pour les plus de 50 ans, révèle les 7 choses à éviter absolument pour préserver la santé de vos genoux.
Torsion du genou avec pied fixe : le mouvement à proscrire au quotidien
Selon Will Harlow, l'une des pires choses pour les genoux est de "planter son pied au sol et de tourner le genou". Ce mouvement, qu'on effectue souvent sans y penser en sortant le linge de la machine à laver ou en attrapant quelque chose dans la voiture, met à rude épreuve les ménisques. "Le genou n'est fait que pour plier et se tendre, avec très peu de rotation. Toute torsion excessive, surtout avec mise en charge, peut déchirer les ménisques", explique-t-il.
Squats lourds mal exécutés : gare aux blessures !
Si le squat est un excellent exercice pour renforcer cuisses et fessiers, il peut aussi "détruire les genoux" s'il est mal réalisé, surtout avec de lourdes charges. "Beaucoup pensent que c'est facile, il suffit de plier les genoux. Mais en réalité, c'est un mouvement technique qui nécessite un bon alignement genoux-pieds, une bascule du bassin, une symétrie des hanches... Sinon, on stresse inutilement les genoux", avertit le spécialiste. Son conseil : faites vérifier votre position de squat avant d'augmenter les poids.
Pas de rééducation après une blessure : l'erreur à ne pas commettre
Presque tout le monde aura une blessure au genou au cours de sa vie, surtout les sportifs. "Le problème, c'est que beaucoup attendent juste que la douleur passe pour reprendre leur activité, sans s'attaquer à la cause sous-jacente, comme une raideur ou une faiblesse musculaire. Alors le problème revient sans cesse", constate Will Harlow. Comme le disait Einstein, "la folie, c'est de faire toujours la même chose et de s'attendre à un résultat différent". Moralité : après un pépin de genou, faites-vous conseiller des exercices adaptés.
Des fessiers faibles, un risque majeur pour les genoux
On les appelle les "petits fessiers" : les muscles moyen et petit fessiers, situés sur le côté de la hanche, ont un rôle crucial. "Même s'ils sont petits par rapport au grand fessier, ils stabilisent le fémur à chaque pas. S'ils sont trop faibles, le genou part vers l'intérieur et compresse des structures comme le ménisque interne", détaille le physio. Cela crée des contraintes mécaniques qui usent le genou à petit feu. La solution : muscler ses fessiers avec les bons exercices.
Quadriceps et mollets raides : 2 muscles à étirer pour épargner ses genoux
Quand les quadriceps à l'avant de la cuisse et les mollets derrière le genou sont tendus, "ils compriment tout ce qui se trouve entre eux, c'est-à-dire l'articulation du genou", indique Will Harlow. À force, cette tension mécanique accélère l'usure du cartilage. Étirer régulièrement ces 2 groupes musculaires est donc primordial, même si "le plus dur est souvent de s'en rappeler et de prendre le temps de le faire", reconnaît-il.
Arrêter de monter les escaliers après 50 ans : une très mauvaise idée
Beaucoup de quinquagénaires décident de déménager dans une maison de plain-pied. "À chaque fois qu'un patient me dit ça, je grimace un peu. Car les escaliers sont un outil précieux pour garder de la force dans les jambes", confie le spécialiste. Ne plus les emprunter 5 à 10 fois par jour comme dans une maison à étages fait perdre du muscle aux cuisses. "Si les muscles qui soutiennent le genou s'affaiblissent, l'articulation est moins protégée". Son conseil : si vous optez pour un plain-pied, compensez avec d'autres activités comme la marche en pente.
Tolérer un enraidissement progressif des genoux : une fausse fatalité
Avec l'âge, il est normal que les genoux se raidissent un peu. "Mais contrairement aux idées reçues, on peut largement limiter le phénomène", assure Will Harlow. Son secret : faire bouger l'articulation en amplitude au moins 10 fois par jour, surtout le matin au réveil après une nuit d'immobilité. "Quelqu'un qui a de l'arthrose mais qui s'étire régulièrement aura bien moins mal et sera plus mobile que quelqu'un qui ne le fait pas", promet-il.