"Bon" ou "mauvais" cholestérol : cette arnaque scientifique dans laquelle vous êtes tombés

Mangez moins gras, surveillez votre cholestérol pour éviter l'infarctus ! Martelé par les médias et les autorités de santé, ce message a fini par devenir une évidence pour le grand public. Pourtant, il repose sur une gigantesque supercherie scientifique, mise en place il y a plus d'un demi-siècle par de puissants lobbys. Explications.

Le cholestérol, cet ami incompris

Considéré à tort comme une graisse dangereuse, le cholestérol est une molécule absolument vitale pour notre organisme :

Un constituant majeur de nos cellules

Présent dans chacune de nos cellules, le cholestérol assure la rigidité et l'imperméabilité de leurs membranes. Sans lui, nos cellules s'effondreraient comme un château de cartes !

Un précurseur de nos hormones

Progestérone, aldostérone, testostérone... Le cholestérol est le point de départ de la fabrication de nos hormones stéroïdiennes. Il est donc essentiel à l'équilibre de notre système endocrinien.

Un puissant anti-inflammatoire

Présent sur tous les sites d'inflammation, le cholestérol agit comme un antioxydant pour réparer nos tissus lésés. Un précieux allié pour notre système immunitaire !

Au vu de ces multiples rôles, difficile d'imaginer le cholestérol comme une substance dangereuse pour notre santé. Mais alors, d'où vient cette idée reçue ?

La théorie d'Ancel Keys, ou comment tout a commencé

Notre peur du cholestérol prend sa source dans les années 50, avec la montée des maladies cardiovasculaires. Un scientifique va alors pointer du doigt un coupable :

L'hypothèse lipidique d'Ancel Keys

Pour ce chercheur américain, le cholestérol et les graisses saturées sont les grands responsables de l'augmentation des infarctus. Une hypothèse qu'il tente de démontrer via sa célèbre "étude des 7 pays".

Une étude biaisée et manipulée

En réalité, Ancel Keys a étudié bien plus que 7 pays. Mais il a choisi de ne garder que ceux qui confirmaient son hypothèse, éliminant ceux qui la contredisaient (comme la France). Une méthode pour le moins contestable !

Un chercheur sous influence

On sait aujourd'hui qu'Ancel Keys était grassement payé par le lobby du sucre pour incriminer le cholestérol et dédouaner les glucides raffinés. Difficile dans ces conditions de croire en son honnêteté scientifique...

Vidéo du jour

Malgré ses failles béantes, l'étude d'Ancel Keys va durablement ancrer dans les esprits le lien entre cholestérol et maladies cardiaques. Une croyance renforcée par la découverte des LDL et HDL...

L'arnaque du "bon" et du "mauvais" cholestérol

Quelques années plus tard, on identifie deux types de lipoprotéines transportant le cholestérol : les LDL et les HDL. Une découverte récupérée à des fins mercantiles :

Des lipoprotéines, pas du cholestérol !

Contrairement à ce que laisse entendre leur nom, LDL et HDL ne sont pas du cholestérol, mais des "taxis" assurant son transport dans le sang. Les assimiler au cholestérol est donc un raccourci trompeur.

Une classification arbitraire

Si on a qualifié les HDL de "bon cholestérol", c'est uniquement parce que leur taux élevé est associé à un moindre risque cardiaque. Et comme il fallait un coupable, les LDL ont hérité du mauvais rôle, sans plus de preuves.

Un business très lucratif

Cette vision binaire a surtout permis aux labos de vendre des médicaments anti-cholestérol (statines) et des margarines "anti-mauvais cholestérol". Un juteux marché basé sur une conception simpliste !

Car la réalité est bien plus complexe que cette opposition bon/mauvais cholestérol. La preuve avec l'étude de Framingham, qui contredit totalement l'hypothèse lipidique...

L'étude de Framingham, ou le coup fatal à la théorie du cholestérol

Démarrée dans les années 50, l'étude de Framingham est l'une des plus vastes enquêtes épidémiologiques jamais menées sur les facteurs de risque cardiovasculaires :

Un suivi sur plus de 30 ans

Pendant plus de 30 ans, des milliers de participants ont été suivis de près, avec force examens et analyses, pour déceler les causes de maladies cardiaques. Une méthode bien plus fiable que les études d'observation !

Un constat sans appel

Résultat : aucun lien entre cholestérol et risque d'infarctus n'a pu être établi. Pire, la mortalité (totale et cardiovasculaire) était plus élevée chez ceux dont le cholestérol avait baissé au fil des années !

La preuve par 3

Ce n'est pas tout : plus le cholestérol était bas, plus le risque de mourir d'un infarctus était élevé. Et inversement, un cholestérol élevé était associé à une plus grande longévité. Un camouflet pour la théorie officielle !

Ces résultats, confirmés par de nombreuses autres études, auraient dû sonner le glas de la diabolisation du cholestérol. Mais trop d'intérêts étaient en jeu pour que la supercherie soit révélée au grand jour...

Vous l'aurez compris, le cholestérol n'a rien d'un ennemi pour votre cœur et vos artères. Bien au contraire, c'est un précieux allié pour votre santé, qu'il serait dangereux de vouloir faire baisser à tout prix ! Alors n'ayez plus peur du cholestérol, et fiez-vous aux vraies études scientifiques plutôt qu'aux messages culpabilisants. Votre cœur vous dira merci !

Cholestérol et maladies cardiaques en 5 questions

D'où vient le cholestérol présent dans mon sang ?

Votre foie produit environ 80% du cholestérol circulant, le reste provenant de votre alimentation. Preuve que même sans consommer de cholestérol, votre corps sait s'en procurer !

Faut-il bannir les aliments riches en cholestérol ?

Les œufs, les abats, les fruits de mer... De nombreux aliments d'excellente qualité nutritionnelle contiennent du cholestérol. Les supprimer sous prétexte qu'ils augmentent votre cholestérolémie est inutile et contre-productif.

Est-ce grave d'avoir un taux de cholestérol élevé ?

Tant que votre cholestérol n'est pas oxydé (par les sucres, le stress, la sédentarité...), un taux élevé n'est absolument pas dangereux. C'est même un signe que votre corps fabrique suffisamment cet indispensable nutriment !

Comment interpréter mon bilan lipidique ?

Le plus important est le rapport Triglycérides/HDL : s'il est supérieur à 2, c'est le signe d'une insulinorésistance et d'un risque accru. Mais le taux de LDL seul ne veut pas dire grand-chose s'il n'est pas oxydé.

Dois-je prendre des statines pour faire baisser mon cholestérol ?

Les statines font chuter brutalement votre cholestérol, avec à la clé de nombreux effets secondaires (douleurs musculaires, fatigue, troubles cognitifs). Il est bien plus sûr et efficace d'adopter une alimentation et un mode de vie protecteurs.