La Dacia Sandero GPL peut parcourir 1400 km avec un seul plein !
Préparez-vous à une balade surprenante dans l'univers de l'automobile populaire ! La Dacia Sandero, cette petite bombe du quotidien, s'apprête à nous en mettre plein la vue. Oubliez les bolides rutilants et les hypercars assourdissantes, aujourd'hui nous allons passer au crible cette citadine qui fait vrombir le cœur des Français. Attachez vos ceintures, mesdames et messieurs, car nous embarquons pour un tour du propriétaire qui risque bien de chambouler vos a priori sur l'automobile abordable !
La Sandero : le cheval de Troie de Dacia sur le marché français
Quand on parle de Dacia, on pense souvent à des voitures robustes mais sans chichi. Pourtant, la Sandero a su se tailler une place de choix dans le cœur des automobilistes hexagonaux. Depuis son lancement en 2008, cette citadine a connu une ascension fulgurante, comparable à un 0 à 100 km/h d'une sportive. En 2022, elle s'est hissée au sommet des ventes en France, dépassant même des modèles emblématiques comme la Renault Clio ou la Peugeot 208.
Un succès qui fait grincer les dents de la concurrence
La Sandero, c'est un peu le caillou dans la chaussure des constructeurs traditionnels. Imaginez un instant la tête des ingénieurs chez Volkswagen ou Toyota quand ils ont vu cette petite roumaine leur griller la politesse sur le marché français. C'est comme si une Fiat 500 remportait le Grand Prix de Monaco ! La Sandero a su capitaliser sur un concept simple : offrir l'essentiel à un prix défiant toute concurrence.
Le secret de la Sandero : l'art du "juste ce qu'il faut"
Alors, quel est le secret de cette réussite ? La Sandero, c'est l'art du "juste ce qu'il faut". Pas besoin de gadgets superflus ou de tableaux de bord dignes d'un cockpit d'avion. Ici, on mise sur l'essentiel :
- Un design modernisé mais sans fioritures
- Des motorisations efficientes et éprouvées
- Un espace intérieur généreux pour sa catégorie
- Un prix d'entrée de gamme imbattable
La troisième génération : quand la Sandero passe la seconde
Avec sa troisième génération lancée en 2020, la Sandero a franchi un cap. Fini le look de voiture au rabais, place à un design plus affirmé et des équipements dignes de ce nom. C'est un peu comme si votre vieille 2CV se transformait soudainement en une citadine moderne, tout en gardant son âme populaire. La nouvelle plateforme CMF-B, partagée avec la Renault Clio, lui offre un comportement routier nettement amélioré.
Le confort à bord : fini les sièges façon planche à repasser !
Souvenez-vous des premières Dacia, où s'asseoir relevait parfois du défi pour votre dos. Avec la nouvelle Sandero, c'est une toute autre histoire. Les ingénieurs ont visiblement troqué leurs planches à repasser contre de vrais sièges. L'insonorisation a aussi fait un bond en avant, de quoi faire taire les mauvaises langues qui comparaient l'habitacle à une caisse de résonance.
"La nouvelle Sandero, c'est comme si on avait mis un costume de gala à un bûcheron. Elle garde sa robustesse, mais elle sait désormais se tenir en société", nous confie Gérard Duchemin, garagiste dans la Creuse depuis 30 ans.
Sous le capot : des moteurs qui ne font pas dans la dentelle
Côté moteur, la Sandero ne cherche pas à rivaliser avec une Formule 1, mais elle sait se débrouiller. Le bloc essence TCe 90 de 90 chevaux est un peu le couteau suisse de la gamme : il fait le job sans broncher, que ce soit en ville ou sur route. Pour les amateurs de GPL, Dacia propose une version bi-carburation essence/GPL, de quoi faire des économies à la pompe sans se ruiner à l'achat.
La boîte CVT : quand Dacia s'essaie à l'automatique
Nouveauté sur cette génération : l'arrivée d'une boîte CVT. C'est un peu comme si votre grand-mère se mettait soudainement au skateboard : surprenant, mais finalement pas si mal ! Cette transmission automatique offre une conduite plus souple en ville, idéale pour ceux qui en ont marre d'embrayer toutes les 30 secondes dans les bouchons parisiens.
Sécurité : la Sandero ne joue plus les seconds couteaux
En matière de sécurité, la nouvelle Sandero a fait ses devoirs. Exit l'image de la voiture au rabais qui sacrifie la sécurité sur l'autel du prix bas. La citadine roumaine s'est offert un véritable lifting sécuritaire :
- Freinage d'urgence automatique de série
- Limiteur de vitesse sur toutes les versions
- 6 airbags pour cocooner les occupants
L'écologie dans le rétro : Dacia verdit son image
Même si la Sandero n'est pas encore une championne de l'écologie, Dacia fait des efforts. La version ECO-G au GPL permet de réduire les émissions de CO2 de 10% par rapport à son équivalent essence. C'est un peu comme si votre vieux diesel se mettait soudainement au yoga et aux jus détox : on sent l'effort, même si ce n'est pas encore parfait.
Le prix : le nerf de la guerre
Parlons gros sous. C'est là que la Sandero écrase la concurrence comme un monster truck sur des boîtes de conserve. Avec un prix d'entrée de gamme à moins de 11 000 euros, elle reste imbattable. Même les versions mieux équipées restent sous la barre des 15 000 euros, là où la concurrence commence à peine à s'échauffer.
"Pour le prix d'une Sandero toutes options, vous avez à peine les roues et le volant chez certains concurrents", plaisante Marie Durand, concessionnaire Dacia à Lyon.
Les petits défauts qui font son charme
Bien sûr, la Sandero n'est pas parfaite. Son plastique intérieur rappelle parfois les jouets de notre enfance, et certains rangements semblent avoir été conçus par un stagiaire distrait. Mais ces petits défauts font aussi son charme. C'est un peu comme ces vieilles 4L qui grincent de partout mais qu'on aime quand même.
La Sandero Stepway : quand la citadine joue les baroudeuses
Pour ceux qui trouvent la Sandero classique trop sage, Dacia propose la version Stepway. Avec sa garde au sol rehaussée et ses protections en plastique, elle se donne des airs de mini-SUV. C'est un peu comme si votre caniche se déguisait en loup : ça ne trompe personne, mais c'est plutôt sympa.
Alors, la Dacia Sandero est-elle vraiment la reine des citadines abordables ? Sans aucun doute. Elle a su évoluer sans renier ses origines, offrant un package attrayant à un prix défiant toute concurrence. Dans un monde automobile où le luxe et la technologie semblent parfois prendre le pas sur le pragmatisme, la Sandero reste fidèle à sa philosophie : offrir l'essentiel, et un peu plus, sans se ruiner. Une chose est sûre, cette petite roumaine n'a pas fini de faire parler d'elle sur nos routes. Qui aurait cru qu'une voiture "low-cost" deviendrait un jour l'un des symboles de la sagesse automobile à la française ?