SOS hormones : les super-aliments à adopter d'urgence pour enfin retrouver l'équilibre

À 20, 40 ou 60 ans, le dérèglement hormonal est devenu le mal du siècle pour nous les femmes. Résultat : on souffre de symptômes plus ou moins invalidants comme des règles douloureuses, de l'insomnie, des bouffées de chaleur... Stop ! Au lieu de vous ruer sur des hormones de synthèse, et si vous misiez d'abord sur une alimentation adaptée ? Voici les 5 aliments incontournables pour rééquilibrer naturellement votre ballet hormonal.

Petit rappel sur le cycle féminin

Que vous ayez encore vos règles ou non, il est important de comprendre le fonctionnement de base de notre cycle féminin. Il se compose de deux grandes phases :

  • La première phase dite "oestrogénique" : c'est la phase pré-ovulatoire durant laquelle l'œstrogène est l'hormone prédominante. Elle stimule la maturation de l'ovule.
  • La deuxième phase dite "progestéronique" : c'est la phase post-ovulatoire où la progestérone prend le relais pour préparer la muqueuse utérine à une éventuelle grossesse.

Ces deux phases ont des besoins nutritionnels bien distincts. En comprenant mieux comment nourrir chaque période, on optimise naturellement la production et l'élimination de nos hormones. Voici les 5 aliments à intégrer dans votre routine pour un cycle en or !

1. L'avocat, l'allié des œstrogènes

Ce fruit (et oui ce n'est pas un légume !) est un trésor pour la santé hormonale. Riche en vitamine B6 et en magnésium, deux nutriments essentiels à la production des œstrogènes, il va supporter naturellement la première phase du cycle. Ses bons acides gras nourrissent aussi le cerveau et le microbiote, essentiels aux hormones. Bonus, sa teneur en fibres stabilise la glycémie et coupe la faim. Le bon réflexe ? 1/2 avocat par jour en phase oestrogénique pour un max de bénéfices.

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2. Les aliments amers, les détoxifiants hormonaux

Pissenlit, roquette, endive, radis noir... Ces saveurs amères ont la cote auprès de votre foie ! En stimulant la production de bile, ces aliments "détox" aident votre foie à mieux métaboliser les hormones, en particulier l'oestrogène. Une façon naturelle d'éviter la stagnation de cette hormone dans l'organisme, responsable de douleurs mammaires, kystes ovariens, endométriose... Pensez-y surtout en deuxième partie de cycle et ménopause pour rééquilibrer la balance.

3. Les graines, le carburant de la progestérone

Ce sont les reines du règne végétal pour booster naturellement la progestérone, l'hormone souvent en berne chez les femmes d'aujourd'hui. Deux stars se démarquent : les graines de lin pour la phase oestrogénique (elles contiennent des phyto-oestrogènes qui miment l'action de l'hormone) et les graines de courge pour la phase progestéronique (elles regorgent de zinc, précurseur de la progestérone). À saupoudrer sans modération sur vos plats !

4. Les légumes racines, les remontants de progestérone

Potimarron, potiron, patate douce, betterave, panais... Ces légumes "terres à terre" fourmillent de précieux nutriments. Le bêta-carotène, qu'ils contiennent à foison, est d'ailleurs le point de départ de la fabrication de la progestérone. En plus de booster l'hormone de la zen attitude, ces légumes nourrissent votre microbiote et votre système immunitaire. Voilà qui tombe à pic en deuxième partie de cycle !

5. La viande de pâturage, la protéine hormonale

Côté protéine animale, misez sur la qualité ! La viande issue d'animaux élevés en prairie regorge de tryptophane, l'acide aminé précurseur de la sérotonine. Cette hormone, à la fois cérébrale et digestive, assure notre bien-être émotionnel et notre satiété. Des études ont montré que le tryptophane stimule aussi la production de progestérone. Si vous êtes végé, optez pour une complémentation en tryptophane pour un shoot de bonne humeur !

En bonus : les pièges à éviter

Attention, certains aliments ont l'effet inverse en perturbant nos hormones :

  • Les produits laitiers conventionnels peuvent contenir des hormones de synthèse.
  • Le soja non fermenté est bourré de phyto-oestrogènes qui déséquilibrent notre production naturelle d'oestrogènes.
  • L'alcool est un calvaire pour le foie qui peine alors à détoxifier nos hormones usagées.
  • Le sucre et les aliments transformés font grimper l'insuline en flèche et plomber le moral à cause des fluctuations de glycémie.

Manger sain et varié, c'est la base d'un équilibre hormonal durable. Mais dans notre monde moderne, cela ne fait pas tout. Pensez aussi à bien gérer votre stress, à faire de l'exercice régulièrement et à dormir suffisamment. La combinaison de ces bonnes habitudes, c'est la clé d'un cycle serein et d'une bonne santé globale !

Prenez soin de vous !