Auto-immunité : quand une carence vitaminique se fait passer pour une maladie incurable
Voici une synthèse en français du transcript fourni, formatée en HTML avec des titres H2 plus originaux et un contenu réparti en paragraphes plus classiques :
La vitamine D joue un rôle crucial dans les maladies auto-immunes, mais son absorption et son utilisation par l'organisme sont plus complexes qu'on ne le pense. Le protocole Coimbra, développé par un médecin brésilien, utilise de hautes doses de vitamine D pour traiter ces affections avec des résultats prometteurs.
Cependant, la clé de cette approche réside dans la compréhension de la résistance à la vitamine D et de son lien avec l'hormone parathyroïdienne.
L'hormone parathyroïdienne : le secret pour démasquer la carence cachée en vitamine D
L'hormone parathyroïdienne (PTH) régule le calcium dans l'organisme. Lorsque le calcium est bas, la glande parathyroïde libère cette hormone pour puiser du calcium dans les os. La vitamine D, quant à elle, favorise l'absorption du calcium par un facteur 20. Cependant, en cas de résistance à la vitamine D, l'organisme peut avoir des difficultés à utiliser cette vitamine, même si les niveaux sanguins sont normaux.
C'est ici que la PTH entre en jeu : elle indique si la vitamine D fonctionne biologiquement dans les cellules.
Le paradoxe de la vitamine D : quand les analyses sanguines ne disent pas tout
Il est crucial de comprendre la relation entre les niveaux de vitamine D et la PTH. Normalement, des niveaux élevés de vitamine D devraient correspondre à des niveaux bas de PTH, et vice versa. Si les niveaux de vitamine D sont normaux mais que la PTH est élevée, cela peut indiquer une résistance à la vitamine D.
Le protocole Coimbra vise à ajuster les doses de vitamine D jusqu'à ce que la PTH atteigne un niveau bas normal, signe que la vitamine D est efficacement utilisée par l'organisme.
Les origines multiples de la résistance à la vitamine D : un problème plus répandu qu'on ne le pense
La résistance à la vitamine D peut avoir plusieurs origines. Elle peut être liée à un problème de récepteur de vitamine D ou à une difficulté de conversion de la forme inactive à la forme active. Des facteurs génétiques, appelés polymorphismes, sont très fréquents. Des tests génétiques ont révélé que sur 25 personnes testées, toutes présentaient au moins un problème génétique lié à la vitamine D.
D'autres facteurs comme la pigmentation de la peau, l'âge, le stress, le lieu de vie et la pollution peuvent également influencer l'absorption et l'utilisation de la vitamine D.
Le sabotage microscopique : quand les pathogènes s'en mêlent
De manière surprenante, certains pathogènes ont développé des stratégies pour perturber l'utilisation de la vitamine D par notre organisme. La bactérie responsable de la maladie de Lyme, par exemple, peut réduire l'efficacité des récepteurs de vitamine D jusqu'à 60 fois. Certaines cellules cancéreuses, notamment du côlon et des os, utilisent également cette stratégie pour survivre. Des toxines bactériennes et certains métaux lourds peuvent aussi altérer la réceptivité à la vitamine D.
La solution K2 : l'allié insoupçonné de la vitamine D
Pour contrer les effets potentiellement néfastes de hautes doses de vitamine D, notamment sur les niveaux de calcium sanguin, la vitamine K2 joue un rôle essentiel. Il est recommandé de prendre environ 100 microgrammes de K2 pour 10 000 UI de vitamine D.
Dans certains cas, comme pour l'ostéoporose, des doses beaucoup plus élevées de K2 (en milligrammes plutôt qu'en microgrammes) ont montré des résultats impressionnants. Cette approche pourrait également être bénéfique pour d'autres problèmes liés au calcium, comme la calcification artérielle, les calculs rénaux ou l'arthrite.