Le top 6 des aliments catastrophiques pour votre taux de testostérone
Pour optimiser naturellement les niveaux de testostérone, il est essentiel de perdre l'excès de graisse corporelle. Pour ce faire, il faut d'abord calculer ses calories de maintien, c'est-à-dire le nombre de calories nécessaires pour maintenir son poids actuel. Une méthode simple consiste à multiplier son poids en livres par 15. Ensuite, il faut créer un déficit calorique en consommant 500 calories de moins par jour, soit 3500 calories de moins par semaine, ce qui correspond à la perte d'environ une livre de graisse.
Pour faciliter ce processus, il est recommandé de considérer les calories dans le contexte de la semaine plutôt qu'au jour le jour, en se fixant un "budget calorique" hebdomadaire à dépenser selon ses besoins. Il est également crucial de maintenir un niveau d'activité physique élevé, en visant au moins 8000 pas par jour, voire 12000 à 15000 pour des résultats optimaux. Enfin, il faut privilégier une alimentation riche en nutriments, en protéines et en fibres, avec des aliments volumineux qui rassasient sans apporter trop de calories.
Cependant, au-delà de ces principes de base, certains aliments sont à éviter absolument lorsqu'on cherche à booster sa testostérone, surtout en cas de niveau bas avéré ou suspecté. Bien que peu d'aliments soient réellement néfastes s'ils sont consommés avec modération, les personnes concernées par une faible testostérone devraient les bannir autant que possible.
1. Les aliments ultra-transformés, riches en graisses trans et en sucres raffinés
Les aliments ultra-transformés, souvent riches en graisses trans (à ne pas confondre avec les graisses saturées et insaturées, qui ont leur place dans une alimentation équilibrée) et en sucres raffinés, sont à proscrire. Ces substances favorisent l'inflammation et la résistance à l'insuline, perturbant le bon fonctionnement de l'organisme et impactant négativement la production de testostérone. De plus, ces aliments "morts" sont dépourvus des vitamines et minéraux essentiels dont le corps a besoin.
2. Le soja et ses dérivés, truffés de phyto-œstrogènes
Le soja et les produits à base de soja contiennent des phyto-œstrogènes, des composés végétaux qui imitent l'effet de l'œstrogène, l'hormone sexuelle féminine. Leur consommation peut donc faire baisser le taux de testostérone. Il est préférable de les éviter pour ne pas devenir un "soy boy".
3. La réglisse et la menthe, des inhibiteurs de testostérone insoupçonnés
Aussi surprenant que cela puisse paraître, la réglisse et la menthe contiennent des composés qui réduisent la testostérone. La glycyrrhizine présente dans la réglisse inhibe la 17β-hydroxystéroïde déshydrogénase, une enzyme clé dans la synthèse de la testostérone. Quant à la menthe, elle renferme des substances anti-androgéniques. Il est donc judicieux de limiter leur consommation.
4. L'alcool, l'ennemi de la fonction testiculaire et de la testostérone
Sans grande surprise, l'alcool figure parmi les substances à modérer fortement. Une consommation excessive altère le fonctionnement des testicules, là où est produite la testostérone. De plus, l'alcool favorise la conversion de la testostérone en œstrogène. Deux bonnes raisons de lever le pied sur les cocktails !
5. Les graines de lin, autre source de phyto-œstrogènes
Tout comme le soja, les graines de lin sont riches en phyto-œstrogènes qui miment l'action de l'œstrogène. Il est préférable de ne pas en abuser pour préserver sa testostérone.
6. L'eau du robinet, potentiellement contaminée par des œstrogènes de synthèse
Bien que le sujet prête à controverse et nécessite davantage de recherches, des études ont détecté la présence d'œstrogènes de synthèse dans l'eau du robinet. Ces substances proviendraient notamment des eaux usées contaminées par les urines des femmes sous pilule contraceptive. Même si les taux sont faibles et que l'eau est traitée, le risque n'est pas nul.
Même s'il n'est pas nécessaire de bannir totalement ces aliments, surtout s'ils sont consommés avec modération et si le mode de vie est globalement sain, les hommes souffrant d'un déficit en testostérone ont tout intérêt à les éviter autant que possible. En parallèle, il est fortement recommandé de surveiller son taux de testostérone et de mettre en place des stratégies éprouvées pour le booster naturellement.