Vous prenez du poids à la ménopause ? C'est la faute de ces 3 bouleversements hormonaux

Vous avez passé la cinquantaine et malgré une alimentation équilibrée et de l'exercice régulier, vous voyez inexorablement la balance grimper ? Rassurez-vous, vous n'êtes pas seule ! À la ménopause, la prise de poids est quasi inévitable. En cause : un véritable tsunami hormonal qui chamboule notre métabolisme. Mais rassurez-vous, il existe des parades nutrition et lifestyle pour limiter les dégâts. Suivez le guide !

Oestrogènes et testostérone en chute libre : le cocktail qui fait grossir

Derrière la plupart des symptômes de la ménopause, un coupable : l'effondrement de nos hormones féminines. Et côté silhouette, ça se voit !

Des hanches qui fondent, un ventre qui s'arrondit

Avec la chute des oestrogènes, notre graisse a tendance à se redistribuer. Fini les rondeurs féminines sur les hanches et les fesses, bonjour le stockage abdominal et le ventre "bouée". Un changement de silhouette pas toujours facile à vivre !

Des muscles qui partent en fumée

L'autre grande perdante de la ménopause, c'est notre masse musculaire. La faute à la testostérone (eh oui, nous en avons aussi !) qui chute, accélérant la fonte de nos muscles. Résultat, notre métabolisme ralentit et on brûle moins de calories au repos.

Bonjour l'effet yoyo : quand nos hormones dérèglent notre glycémie

Autre conséquence pernicieuse de la chute des oestrogènes : une tendance à l'hyperglycémie et à la résistance à l'insuline. Un cocktail explosif pour notre ligne !

Le sucre, cet ami qui nous veut du mal

Privé de l'effet régulateur des oestrogènes, notre organisme peine à gérer les pics de glycémie. Notre taux de sucre sanguin s'emballe à la moindre occasion, favorisant le stockage des graisses, surtout au niveau du ventre.

Un cercle vicieux infernal

Pour couronner le tout, cet excès de sucre renforce l'insulinorésistance. Nos cellules deviennent de moins en moins sensibles à l'insuline, l'hormone qui permet au sucre de pénétrer dans nos muscles et nos organes. Il reste alors plus longtemps dans le sang, entretenant le cercle vicieux.

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Objectif ligne : les bons réflexes à adopter à la ménopause

Vous l'aurez compris, pour préserver sa ligne à la ménopause, la clé est de rééquilibrer sa glycémie et de préserver sa masse musculaire. Voici quelques pistes pour y parvenir :

Limitez les sucres, oui mais pas seulement

Bien sûr, priorité à la réduction des sucres rapides (sodas, gâteaux, bonbons...). Mais pensez aussi à limiter les aliments à index glycémique élevé (pain blanc, riz blanc, pommes de terre...) qui font grimper la glycémie en flèche. Visez 50 à 100g de glucides par jour maximum.

Boostez votre capital muscle

Pour contrer la perte musculaire, misez sur des apports suffisants en protéines de qualité (viande maigre, poisson, tofu, légumineuses...), à raison de 1 à 1,5g/kg/jour. Et surtout, musclez-vous ! 2 à 3 séances de renforcement par semaine font des merveilles.

Devenez accro aux oméga-3

Véritables alliés minceur, les acides gras oméga-3 (poissons gras, huile de colza, noix...) régulent l'inflammation et boostent la lipolyse, ce mécanisme qui déstocke les graisses. De quoi affiner votre silhouette en douceur.

Gare au stress et au manque de sommeil, ces ennemis de la ligne

À la ménopause, nos glandes surrénales sont mises à rude épreuve. Elles doivent compenser la chute des hormones sexuelles en sécrétant plus de cortisol, l'hormone du stress. Un vrai problème pour notre ligne !

Quand le cortisol joue au yoyo avec notre poids

En excès, le cortisol stimule notre appétit, surtout pour les aliments gras et sucrés (merci les fringales !). Il favorise aussi le stockage des graisses, en particulier au niveau abdominal. Sans compter qu'il perturbe notre sommeil, autre grand régulateur de notre poids.

Objectif zen attitude

Pour enrayer cette spirale infernale, apprenez à gérer votre stress. Respirations profondes, yoga, méditation... Trouvez la méthode qui vous convient pour apaiser vos surrénales fatiguées. Côté sommeil, visez 7 à 8h par nuit, dans l'obscurité la plus totale pour optimiser votre production de mélatonine.

Vous l'aurez compris, la ménopause rebat totalement les cartes de notre métabolisme. Mais en adaptant son hygiène de vie, il est possible de traverser cette période de turbulences hormonales sans trop de dégâts pour sa ligne. Alors, prête à troquer vos kilos "yoyo" contre une nouvelle silhouette harmonieuse et épanouie ?

Nos réponses à vos questions sur la prise de poids à la ménopause

Est-il vraiment impossible de perdre du poids après 50 ans ?

Faux ! Certes, avec la chute des hormones, la perte de poids est plus lente qu'avant. Mais en mangeant équilibré, en musculation et en privilégiant les bons aliments (protéines, fibres, oméga-3...), vous pouvez retrouver votre poids de forme, à tout âge.

Les traitements hormonaux font-ils grossir ?

Tout dépend du type de THM. Certaines combinaisons d'oestrogènes et de progestatifs favorisent la prise de poids, d'autres ont un effet neutre voire amincissant. Demandez l'avis de votre gynécologue pour trouver la formule adaptée à votre métabolisme.

Le jeûne intermittent, la solution miracle à la ménopause ?

S'il est bien toléré, le jeûne intermittent (sur 12 à 16h) peut en effet aider à rééquilibrer sa glycémie et limiter le stockage des graisses. Mais gare à l'effet rebond en cas de fringales ! Écoutez votre corps et préférez un jeûne "doux" si besoin (bouillons, tisanes...).

Comment booster son métabolisme après 50 ans ?

Les clés d'un métabolisme de feu après 50 ans : une alimentation riche en protéines, des exercices de renforcement musculaire, du cardio régulier (marche rapide, vélo...), un bon sommeil et une gestion du stress. De quoi brûler des calories même au repos !