Tentative d'assassinat Trump : 8 tirs, 1 mort, 2 blessés graves, 1 oreille transpercée
Tentative d'assassinat de Trump : 8 tirs, 1 mort, 2 blessés graves - Le récit glaçant d'une nuit de chaos en Pennsylvanie
Le 13 juillet 2024 restera gravé dans l'histoire politique américaine comme la nuit où Donald Trump a frôlé la mort. Lors d'un meeting de campagne à Butler, en Pennsylvanie, l'ancien président a été la cible d'une tentative d'assassinat qui a fait un mort et deux blessés graves parmi les spectateurs. Retour sur 7 secondes de chaos qui ont failli basculer dans l'horreur absolue.
18h15 : Les 8 coups de feu qui ont semé la panique
Il est 18h15 lorsque Donald Trump, candidat républicain à l'élection présidentielle de novembre, monte sur scène devant des milliers de supporters. À peine a-t-il commencé son discours qu'une série de détonations retentit. En l'espace de 7 secondes, 8 coups de feu sont tirés depuis un bâtiment situé à environ 120 mètres de la scène.
La foule panique instantanément. Des cris et des mouvements de fuite créent une confusion totale. Sur scène, les agents du Secret Service se ruent sur Donald Trump pour le mettre à l'abri. L'ancien président est touché à l'oreille droite par un projectile, mais parvient à rester debout.
Trump tentative d'assassinat: Un tireur de 20 ans abattu par les services secrets
L'auteur des tirs est rapidement neutralisé par les forces de l'ordre. Il s'agit de Thomas Matthew Crooks, un jeune homme de 20 ans originaire de Bethel Park, en Pennsylvanie. Armé d'un fusil semi-automatique de type AR-15, il avait pris position sur le toit d'un bâtiment à l'extérieur du périmètre de sécurité du meeting.
Le FBI, qui a pris en charge l'enquête, tente encore de déterminer les motivations exactes du tireur. Aucun antécédent judiciaire n'a été relevé à ce stade. Cette attaque soulève de nombreuses questions sur les failles du dispositif de sécurité mis en place autour de l'ancien président.
tentative d'assassinat de Donald Trump: 1 mort et 2 blessés graves parmi les spectateurs
Le bilan humain est lourd : un spectateur, un homme d'une trentaine d'années, a été tué sur le coup après avoir reçu une balle dans la tête. Deux autres personnes ont été grièvement blessées et transportées d'urgence à l'hôpital Allegheny General de Pittsburgh.
Donald Trump lui-même a été légèrement blessé. "J'ai été touché par une balle qui a transpercé le haut de mon oreille droite", a-t-il déclaré plus tard sur son réseau social Truth Social. Des images le montrent quittant la scène avec du sang visible sur le côté droit de son visage.
Une 22e tentative d'assassinat contre un président américain
Cet événement s'inscrit dans la longue et tragique histoire des tentatives d'assassinat contre des présidents américains. Il s'agit de la 22e tentative recensée, dont 4 ont abouti à la mort du chef d'État (Abraham Lincoln en 1865, James Garfield en 1881, William McKinley en 1901 et John F. Kennedy en 1963).
La dernière en date remontait à 1981, lorsque Ronald Reagan avait été grièvement blessé par John Hinckley Jr. devant un hôtel de Washington. Cette nouvelle attaque ravive le débat sur la sécurité des personnalités politiques et le contrôle des armes à feu aux États-Unis.
Une onde de choc politique à 4 mois de l'élection présidentielle
Cette tentative d'assassinat intervient à seulement 4 mois de l'élection présidentielle américaine. Elle a provoqué une onde de choc dans la classe politique, toutes tendances confondues. Le président Joe Biden s'est dit "soulagé" que son rival républicain soit sain et sauf, condamnant fermement cet acte de violence politique.
Donald Trump, qui devait être officiellement investi candidat du Parti républicain lors de la convention prévue du 15 au 18 juillet à Milwaukee, a confirmé qu'il maintenait sa participation à l'événement. Cette attaque pourrait avoir des répercussions importantes sur la dynamique de la campagne électorale.
Nos réponses à vos questions sur la tentative d'assassinat de Donald Trump
Que se serait-il passé si Donald Trump avait été tué ?
En cas de décès d'un candidat à l'élection présidentielle, son parti doit désigner un nouveau candidat. Le Comité national républicain aurait alors dû se réunir pour choisir un remplaçant, probablement parmi les finalistes des primaires. L'élection elle-même n'aurait pas été reportée.
Comment le Secret Service a-t-il pu laisser passer une telle faille de sécurité ?
Le tireur se trouvait en dehors du périmètre de sécurité du meeting, sur le toit d'un bâtiment adjacent. Le Secret Service va devoir expliquer pourquoi ce point n'avait pas été sécurisé malgré sa proximité avec la scène. Une enquête interne a été ouverte.
Cette attaque va-t-elle influencer le débat sur le contrôle des armes à feu ?
Il est peu probable que cet événement change radicalement les positions des candidats sur le sujet. Donald Trump reste un fervent défenseur du deuxième amendement, tandis que Joe Biden plaide pour un contrôle plus strict. Le débat risque toutefois de se raviver dans les prochaines semaines.
Y a-t-il un risque d'escalade de la violence politique aux États-Unis ?
Les autorités craignent que cette attaque ne serve d'inspiration à d'autres personnes radicalisées. Les mesures de sécurité autour des candidats et des événements politiques vont être renforcées. Le FBI appelle à la vigilance face aux risques de copycat.