Peau grasse, acné, chute de cheveux... Et si le zinc était votre solution miracle ?
23 signes que votre corps manque cruellement de nutriments essentiels (et comment y remédier)
Vous enchaînez les petits maux du quotidien sans vraiment savoir pourquoi ? Douleurs articulaires, digestion laborieuse, sommeil non réparateur, peau terne... Et si votre corps tentait désespérément de vous alerter sur des carences nutritionnelles ? Décryptage des symptômes les plus courants et conseils d'expert pour combler vos déficits.
Les 3 causes principales de carences en micronutriments
Avant de passer en revue les signes de carence, il est important de comprendre d'où viennent ces déficits. Selon le Dr Eric Berg, 3 phénomènes sont en cause :
- Une mauvaise absorption intestinale : troubles digestifs, intestin poreux, insuffisance biliaire... empêchent l'assimilation des nutriments, même s'ils sont présents dans l'alimentation.
- Une alimentation pauvre et déséquilibrée : malbouffe, produits ultra-transformés, régimes restrictifs... Notre assiette manque cruellement de nutriments protecteurs.
- Un mode de vie pro-inflammatoire : stress chronique, sédentarité, alcool, tabac, médicaments... sapent les réserves de l'organisme qui s'épuise à combattre les agressions.
Résultat, même en mangeant a priori "équilibré", notre corps peut se retrouver en déficit de nutriments essentiels à son bon fonctionnement. D'où l'apparition de symptômes plus ou moins graves.
9 signes de carence que les médecins ignorent souvent
Voici les manifestations les plus fréquentes d'un corps en manque de vitamines, minéraux et autres micronutriments :
1. Taches blanches sur les ongles = manque de zinc
Si vous avez de petits points blancs sur les ongles, votre corps vous dit que vous manquez de zinc. Cet oligo-élément est essentiel pour la peau, les cheveux et les ongles. Le sucre et les produits laitiers en sont les principaux voleurs.
2. Peau grasse, acné, chute de cheveux = manque de zinc
Eh oui, le zinc est aussi la star des problèmes de peau ! Une étude montre que les personnes acnéiques ont des taux de zinc inférieurs de 24% à la moyenne. Un déficit en zinc perturbe aussi la synthèse de kératine, d'où des cheveux ternes et qui tombent.
3. Fissures/crevasses aux coins des lèvres = manque de vitamine B2
Cette carence très courante se manifeste par de petites plaies sur le pourtour de la bouche, souvent confondues avec un herpès. La vitamine B2 (riboflavine) est fragile, vite détruite par la chaleur et la lumière. D'où l'intérêt de consommer cru !
4. Peau sèche qui pèle = manque d'oméga-3 et excès d'oméga-6
Un déséquilibre dans le ratio oméga-6/oméga-3 perturbe le film hydrolipidique qui protège la peau. Pour y remédier : moins d'huiles raffinées (tournesol, arachide...), plus de petits poissons gras (sardines, maquereaux...) et d'huile de colza.
5. Yeux rouges, secs, irrités = manque de vitamine A
La vitamine A est indispensable pour fabriquer le "mucus" qui lubrifie l'œil. Sa version végétale, le bêta-carotène, se trouve dans les fruits et légumes jaune-orangé. Sa forme animale (rétinol) dans les produits laitiers, le foie, les œufs.
6. Vision nocturne réduite = manque de vitamine A
Des difficultés à voir dans la pénombre (en entrant dans un parking, en conduisant la nuit...) sont aussi évocatrices d'une carence en vitamine A. Cette "cécité nocturne" peut être corrigée en quelques jours avec une supplémentation.
7. Crampes, spasmes musculaires = manque de magnésium
Le magnésium est le grand régulateur neuromusculaire. S'il manque, les muscles restent contractés et deviennent douloureux, surtout la nuit. Les produits raffinés en sont les plus gros voleurs, car le magnésium se concentre dans les germes et sons de céréales.
8. Fatigue, déprime, anxiété = manque de vitamine D
80% de la population serait en déficit de cette vitamine essentielle pour le moral et l'immunité ! Un dosage sanguin permet de le vérifier. En attendant, 15-20 min/jour de soleil nu ou une supplémentation de 1000 à 5000 UI sont recommandés.
9. Douleurs articulaires, dos bloqué = manque de vitamine C
La vitamine C est indispensable pour fabriquer le collagène qui maintient les os et cartilages. Elle agit aussi comme un puissant anti-inflammatoire en cas de poussées douloureuses. À privilégier sous forme d'acérola, de camu-camu ou d'argousier.
Et ce n'est que la partie émergée de l'iceberg ! Bien d'autres signes peuvent alerter sur des carences plus spécifiques : aphtes à répétition (manque de fer), calculs rénaux (manque de magnésium), tendance aux infections (manque de zinc)...
Les clés pour combler les déficits (et le garder sur le long-terme) !
Bien sûr, le réflexe numéro 1 est de rééquilibrer son alimentation pour y réintégrer les nutriments manquants. Quelques pistes concrètes :
- Opter pour une alimentation la moins transformée possible
- Miser sur les fruits et légumes de saison, bio et locaux si possible
- Varier les sources de protéines : œufs, poissons, volailles, légumineuses...
- Inclure des matières grasses de qualité à chaque repas : huile d'olive, oléagineux...
- Limiter les "voleurs" de nutriments : sucre, alcool, caféine, tabac...
En parallèle, il est souvent judicieux de faire une cure de 2-3 mois de compléments alimentaires ciblés (vitamine D, magnésium, oméga-3, probiotiques...) pour remplir les réserves. Le dosage et la forme galénique (poudre, gélules, ampoules...) seront adaptés par un thérapeute en fonction du terrain et des besoins.
Mais attention, les compléments ne sont pas des "pilules magiques". Pour régler le problème sur le long-terme, il faut surtout s'attaquer à ses causes racines : stress chronique, troubles digestifs, sédentarité, surpoids...
La clé ? Mettre en place des nouvelles routines santé pérennes et bienveillantes. Plutôt que de culpabiliser sur ce que l'on ne fait pas, célébrons chaque petit pas vers un mode de vie plus sain : 10 min de marche après déjeuner, une salade verte à chaque repas, un rituel d'automassage du ventre le soir...
C'est la somme de ces micro-changements, intégrés avec douceur dans le quotidien, qui permettra à votre corps de retrouver son équilibre et de faire le plein de vitalité. Fini les carences, à vous l'abondance !
Nos réponses à vos questions sur les carences nutritionnelles
Peut-on repérer une carence avec une simple prise de sang ?
Pas toujours ! Certains déficits n'apparaissent pas sur un bilan standard. Il faut souvent faire des examens plus poussés (taux de zinc, de vitamine D, de fer...) sur consultation d'un médecin nutritionniste ou d'un micronutritionniste.
Comment savoir si nos réserves en fer sont trop basses ?
Les signes les plus fréquents sont : fatigue intense, pâleur, essoufflement, maux de tête, vertiges, ongles striés/cassants, chute de cheveux... Un dosage de la ferritine sanguine permet de faire le point sur les réserves en fer.
Peut-on combler une carence juste avec l'alimentation ?
C'est possible quand la carence est légère et si la cause est clairement identifiée (végétalisme strict, régime amaigrissant...). Mais quand les réserves sont très basses, il faut souvent passer par une supplémentation à dose "thérapeutique" pendant quelques semaines/mois.
Pourquoi devient-on carencé même en mangeant équilibré ?
L'hyperperméabilité intestinale (intestin qui "fuit"), les intolérances alimentaires, les traitements médicamenteux au long cours... sont autant de facteurs qui grèvent l'absorption des nutriments, même quand ils sont présents dans l'assiette. D'où l'intérêt d'une prise en charge globale et personnalisée.